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Transport

aérien - Sûreté aérienne, quelles solutions face aux nouvelles menaces ?


Publié le : 11.10.2016 I Dernière Mise à jour : 11.10.2016
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L’École nationale de l’aviation civile a organisé hier une journée de réflexion sur le thème de la sûreté aérienne. ©ENAC I Crédit photo

Exposés, tables rondes, débats se sont succédés hier à l’École nationale de l’aviation civile à Toulouse, décortiquant les différentes facettes de la sûreté aérienne.

Ouvrant la "journée sûreté" organisée par l’École nationale de l’aviation civile hier à Toulouse, Eric Plaisant, conseiller spécial sûreté du directeur général de l’aviation civile, a rappelé à juste titre ce qu’est la sûreté, "la nécessité de protéger les aéronefs contre les actes illicites". La confusion est fréquente avec la sécurité (safety) qui concerne le pilotage, la maintenance et les opérations des aéronefs.

Cette notion de sûreté, oubliée de la convention fondatrice de Chicago, arrive assez tard dans l’histoire et la réglementation du transport aérien. Les prises d’otages et les détournements d’avions des années soixante dix, les attentats Pan Am et UTA, les opérations aériennes de destruction massive du 11 septembre 2001, les attentats touchant les aéroports de Bruxelles et d’Istanbul (après Madrid, Moscou, Orly) sont quelques jalons d’une triste histoire qui ne semble pas prêt de se terminer. Le poste inspection filtrage des aéroports, simple portique au début, s’est perfectionné au fil des ans, scannant les bagages de cabine, recherchant les liquides, validant l’intégrité des formes du corps et le contenu des chaussures…

De nouvelles menaces inquiètent les spécialistes réunis à Toulouse. La sûreté dans le monde coûte 350 milliards d’euros par an dans le monde, un peu moins d’un milliard en France.

Le défi de la cyber security

Les ManPad et plus généralement les systèmes de missiles portatifs, dispersés dans le monde à la suite des récents conflits, menacent les avions lors des phases décollage-atterrissage (moins de 3 000 mètres). D’où une nécessité demandée par l’OACI d’identifier l’environnement terrestre des aérodromes de plus d’un million de passagers.

Deuxième risque prioritaire, la cyber security est directement entrée dans les cockpits ultra informatisés des avions comme l’A380 ou le B787. Certes, le hacker génial qui prend les commandes d’un avion en piratant un écran de divertissement à bord, reste techniquement un fantasme. Mais d’autres portes d’entrée informatique existe à bord d’un avion où le couple vulnérable identifiant/mot de passe est souvent demandé pour des mises à jour des logiciels moteur, de la maintenance, de l’avionique... D’autres cyber attaques menacent la navigation aérienne comme le brouillage par la Corée du Nord des systèmes d’aide à l’atterrissage.

Les drones menacent les avions. Indirectement, comme à Manchester, Dublin ou Dubaï quand un drone perturbe la navigation autour des aéroports et provoque plusieurs heures de retard. Le risque de collision d’un drone avec un avion est réel, même si un moteur est certifié pour résister à l’ingérence d’un corps étranger de 1,4 kg.

Thierry Vigoureux

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