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Transport

aérien - Orly-Sud arrive à saturation


Publié le : 04.07.2017 I Dernière Mise à jour : 04.07.2017
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I Crédit photo Les compagnies demandent aux passagers d'arriver à l'aéroport deux à trois heures avant le décollage. ©Gwen Le Bras pour Aéroports de Paris SA

Les compagnies dénoncent l'engorgement des contrôles d'immigration à Orly-Sud provoquant des temps d’attente de plus d’une heure.

Les compagnies tirent la sonnette d’alarme. Vendredi dernier, dans un communiqué, Marc Rochet, le président d’Air Caraïbes, a affirmé que les délais d'attente aux contrôles de la police aux frontières (PAF) d'Orly-Sud ont atteint "un niveau extrêmement critique" depuis deux semaines, provoquant "de nombreux troubles à l'ordre public".

"Depuis le 15 juin 2017, tous les jours ont connu un temps d'attente supérieur à 60 minutes pour les passagers, dont neuf jours (au total, ndlr) avec un temps d'attente aux contrôles supérieur à 90 minutes". Une situation qui, selon lui, génère "des perturbations aux conséquences alarmantes", évoquant notamment un ensemble de "320 heures de retard pour l'ensemble des vols internationaux" au départ du terminal sud de l'aéroport d'Orly.

Surtout, le patron d'Air Caraïbes fait état de "nombreux troubles à l'ordre public (...) tels que des mouvements de foule et des débuts d'émeute de passagers excédés d'être cantonnés dans les zones d'attente".

Avancer son heure d’arrivée à l’aéroport

La compagnie Transavia, dont les avions sont aussi basés à Orly-Sud, fait le même constat et demande à ses passagers d'arriver à l'aéroport deux à trois heures avant le décollage, a indiqué une porte-parole.

Une consigne également diffusée par sa maison-mère Air France, dont les vols à Orly partent du terminal Ouest, mais qui reconnaît que "l'encombrement récurrent des filtres de police des aéroports parisiens est un sujet majeur en cette période de grands départs".

"Il y a énormément de monde, c'est certain, et des contrôles à faire, mais on est au maximum des effectifs déployés, on ne peut pas faire plus", a expliqué un source aéroportuaire.

 Marc Rochet a quant à lui alerté jeudi par courrier le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, dont il "sollicite l'intervention", rappelant au passage "les besoins en effectifs supplémentaires de fonctionnaires" et la préférence des compagnies aériennes pour les "dispositifs automatisés à reconnaissance faciale", tels que les sas de contrôle des passeports Parafe.

Le groupe ADP signale dans une déclaration transmise à l'AFP qu'il "a décidé de financer à 100% autant de sas Parafe que nécessaire pour aider à la résolution du problème".

Toutefois, "il s'agit d'une compétence exclusive de l'Etat", auprès duquel ADP "fait le maximum d'efforts (...) pour faire valider le passage à la technique de reconnaissance faciale, qui permettra de multiplier par huit" le nombre de contrôles automatiques.

Le trafic à Orly est passé de 25 millions de passagers en 2009 à 32 millions cette année, alors que le nombre de vols reste plafonné à 250 000 par an.

C.P. (avec AFP)

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