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Transport

aérien - L’Europe valide le concept du coavionnage


Publié le : 12.04.2017 I Dernière Mise à jour : 12.04.2017
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Les plates-formes françaises espèrent pouvoir se développer sur le marché français, à la législation très stricte. I Crédit photo ©Adrian Pingstone/Wikipedia

Une charte des bonnes pratiques a été présentée par l’Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) lors du salon européen de l’aviation générale.

Le coavionnage a enfin ses propres règles. L'EASA a dévoilé une charte sécuritaire lors du salon européen de l'aviation générale, organisé du 5 au 8 avril derniers à Friedrichshafen. Cette charte est le fruit d'un groupe de travail sur le coavionnage mené d’octobre 2016 à janvier 2017. Ce groupe de travail réunissait plusieurs aviations civiles européennes, dont la DGAC, et les plates-formes de coavionnage.

Le but ? Analyser les risques pour déterminer si les vols de coavionnage devaient avoir, comme en France, un cadre sécuritaire plus stricte que pour l’emport de passager classique pour un pilote privé PPL. Ce travail faisait suite à la dérogation coavionnage mise en place par la DGAC française en août 2016, qui avait identifié des risques particuliers aux vols de coavionnage. Le groupe de travail n'a pas identifié de risques supplémentaires.

Le texte français proposait des contraintes assez incohérentes, demandant notamment que le pilote avec lequel les frais du vol sont partagés, soit qualifié pour le vol aux instruments alors qu'il s'agit de naviguer à vue par beau temps.

Le coavionnage, un levier d'amélioration de la sécurité

L'AESA propose donc aux plates-formes de coavionnage un code de bonne conduite. L'agence estime d'ailleurs que cette pratique, au-delà de favoriser le développement de l’aviation légère, peut devenir un levier d’amélioration de la sécurité. Les deux plates-formes françaises Wingly et Coavmi espèrent désormais pouvoir relancer en France leurs activités qui se développent fortement en Allemagne et au Royaume-Uni.

"Nous sommes très satisfaits de la charte sécuritaire construite par l’EASA, analyse Bertrand Joab-Cornu, co-fondateur de Wingly. Elle vient encadrer la sécurité des vols de coavionnage sans brider le développement de notre activité. L'EASA a traité le dossier coavionnage avec une réactivité étonnante par rapport à l’image qu’on se fait des process européen." Et de conclure : "L'agence nous a considérés comme une opportunité pour transformer les points faibles identifiés par l’aviation civile française en points forts pour améliorer la sécurité du secteur tout entier."

Un bémol toutefois : cette charte n'est pas contraignante et la France a ainsi déjà fait savoir qu'elle demanderait dérogation à ce texte. L'envol du coavionnage français n'est donc pas pour demain...

Thierry Vigoureux

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