Le 14 septembre, la SNCF a levé le voile à la gare Paris-Montparnasse sur son nouveau modèle de TGV qui reliera Paris à Bordeaux dès l'été 2017.
"Un saut de qualité historique." C’est en ces termes que Guillaume Pépy, président de la SNCF, a qualifié le nouveau modèle de TGV qui reliera Paris et Bordeaux à compter du 2 juillet 2017.
Sièges plus confortables, prises électriques et USB, wi-fi… Ces TGV nouvelle génération seront plus adaptés à la demande loisirs et affaires et rouleront plus vite – jusqu’à 320 km/h contre environ 270 km/h actuellement.
La nouveauté est aussi quantitative avec 556 places assises par rame, soit 20% de plus que dans les actuels TGV Atlantique, qui doivent partir à la retraite d’ici 2024. La SNCF a commandé 40 de ces trains en 2013 pour un coût de 1,3 milliard d’euros.
Le premier circulera dès le 11 décembre entre Bordeaux et Toulouse. 17 seront en service pour le lancement commercial de la LGV Paris-Bordeaux le 2 juillet 2017. Les trains restants seront livrés en 2019.
Objectif : 2,3 millions de voyageurs supplémentaires
24 rames à étage (Duplex) sont aussi en cours de rénovation pour "couvrir l’ensemble des besoins de la ligne", selon Rachel Picard, directrice de SNCF Voyages, chargée de l’exploitation des TGV.
Dès juillet 2017, la SNCF commercialisera 35 000 places par jour entre Paris et Bordeaux, soit "cinq fois plus que l’ensemble des liaisons aériennes", d’après Guillaume Pépy. Objectif : parvenir à transporter 2,3 millions de voyageurs supplémentaires, soit plus de 17 millions au total.
La compagnie espère ainsi rivaliser avec l’aérien avec une capacité équivalant à "cinq Airbus A320 toutes les demi-heures" en période de pointe grâce à des rames doubles d’une capacité totale de 1 112 passagers.
Le trajet Paris-Bordeaux est annoncé en 2h05 contre 1h05 en avion. Et le président de la SNCF de conclure : "On parlera tarifs début 2017".
Manon Gayet avec AFP