La SNCF confirme la disparition de la marque digitalisée le 2 juillet prochain pour les réseaux ouest et sud-ouest, puis le 10 décembre pour le reste de la France.
Les clients auraient du mal à identifier le TGV classique. C'est ainsi que la SNCF justifie l'arrêt de l'iDTGV. Entre cette offre, vendue uniquement sur Internet, le TGV et ses tarifs Prem’s et le TGV Ouigo empruntant la gares secondaires des grandes villes, il semblerait difficile de s'y retrouver.
Une première partie de l’offre iDTGV disparaîtra le 2 juillet prochain, jour de grand chambardement des horaires avec la mise en service des lignes à grande vitesse Le Mans-Rennes à l’ouest et Tours-Bordeaux au sud-ouest. Le reste du réseau suivra en décembre avec le service horaire d’hiver.
Lancée en 2004 entre Paris et Marseille, l'offre iDTGV avait adopté le mode de commercialisation des compagnies aériennes low-cost pour contrer cette nouvelle concurrence, notamment avec un système de réservation exclusivement en ligne et un billet à imprimer soi-même.
Incertitude sur les places à petit prix dans les TGV
Les trains iDTGV n’étaient pas assurés par des rames dédiées comme Ouigo. En revanche, les coûts d’opérations étaient réduits en jumelant la rame iDTGV à celle d’un TGV classique, d’où un même horaire (sans péage supplémentaire) et un seul conducteur dans la rame de tête.
Malgré la disparition de cette offre low-cost, la SNCF garantit "des tarifs équivalents à ceux d’iDTGV dans les tarifs Prem’s de TGV. Le même nombre de places à petits prix sera conservé dans ces nouveaux TGV". Ce qui est invérifiable.
Thierry Vigoureux