La douzième grève des aiguilleurs du ciel français en trois mois ne devrait pas provoquer d’annulation.
Comme jeudi la semaine dernière, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) ne demande pas aux compagnies aériennes de réduire leurs programmes en fonction de la grève des contrôleurs aériens du syndicat Unsa-CGT.
Ce syndicat n’est pas majoritaire dans les tours et les centres de contrôle. Seuls des retards sont probables.
Toutefois EasyJet avait annulé 60 vols le 23 juin dont 24 au départ de France. De son côté, Ryanair avait procédé à 56 annulations.
Les aiguilleurs du ciel français contrôlent en effet près de 40% de l’espace ouest-européen, ce qui impacte les transits nord-sud, ceux de la Grande-Bretagne et des pays scandinaves vers l’Espagne et le Maghreb.
Le modèle opérationnel des low cost, avec des temps d’escale inférieurs à trente minutes, s’accommode très mal du moindre retard, qui conduit alors en fin de journée à annuler au moins un vol.
T.V.