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Ferroviaire

Qui sont les 3 nouveaux concurrents de la SNCF ?


Publié le : 25.07.2019 I Dernière Mise à jour : 26.07.2019
L'opérateur italien Thello assure aujourd'hui une liaison entre Paris et Venise. I Crédit photo Hugues Mitton / Wikipedia

Auteur

  • Didier Forray

L'ouverture du rail à la concurrence a d'ores et déjà commencé ! Plusieurs compagnies ont dévoilé leurs ambitions en France.

Le compte à rebours est bel et bien lancé à l'approche de l'ouverture du rail à la concurrence fin 2020. A cette date, les lignes nationales pourront être opérées par tout acteur étranger souhaitant s'installer en France. Et les concurrents de la SNCF fourbissent leurs armes !

1/ L'Espagnole Renfe

Le 1er juillet dernier, le conseil d'administration de l'opérateur espagnol Renfe a approuvé la création d'une société spécialisée dans l'exploitation de trains à grande vitesse en France. Les demandes d'autorisations sont d'ores et déjà en cours, notamment auprès de SNCF Réseau et de l'Arafer, l'autorité de régulation des activités ferroviaires et routières. Les opérations doivent débuter dès décembre 2020. "Renfe exploitera ces services avec des trains S100, fabriqués par Alstom, déjà autorisés à opérer sur le territoire français", souligne le transporteur, qui s'apprête à installer ses bureaux français à Lyon.

La Renfe ne donne pour l'heure aucun détail concernant les lignes qui seront mises en place mais Paris ne sera pas desservie tout de suite. "Compte tenu des difficultés techniques et des exigences imposées, l'arrivée de services dans la capitale française aura lieu dans un deuxième temps", précise l'opérateur espagnol. La Renfe devrait donc se concentrer sur des liaisons dans le Sud de la France, notamment entre Lyon et Marseille.

2/ L'Allemand FlixTrain

Autre acteur à préparer ses offres : FlixTrain. La filiale du groupe allemand FlixMobility annonce son arrivée en France à compter du 1er janvier 2021. Cette fois, le plan du réseau prévu est connu avec 5 lignes au programme : Paris-Lyon, Paris-Nice, Paris-Bruxelles, Paris-Bordeaux et Paris-Toulouse. L'offre apparaît toutefois très différente de la SNCF, tant sur le fond que sur la forme. Ainsi, la compagnie ne disposera pas de trains à grande vitesse et, hormis le Paris-Bruxelles au départ de la gare du Nord, tous les départs parisiens s'effectueront depuis des gares différentes de celles choisies par la SNCF.

Les trains pour Bordeaux partiront de la gare d'Austerlitz tandis que les trains pour Lyon, Toulouse et Nice partiront de la gare de Paris-Bercy. "Le choix de la gare de Bercy illustre une volonté de complémentarité entre les réseaux cars et train", explique-t-on chez FlixTrain, "la gare routière de Bercy Seine est en effet notre premier hub en France et les deux gares étant distantes de 200 mètres de distance, cela permettra de créer un pôle multimodal de fait". FlixTrain entend par ailleurs faire la différence avec des tarifs plus bas et une offre de services plus complète, notamment l'accès WiFi gratuit ou le prêt de livres audio. La compagnie se dit par ailleurs intéressée par des horaires précis et elle entend relancer les trains de nuits, avec une ligne entre Paris-Bercy et Nice. FlixTrain attend désormais la réponse de l'Arafer pour le 1er trimestre 2020.

3/ L'Italien Trenitalia

Un troisième transporteur est sur les rangs, Trenitalia, qui entend développer ses activités françaises via sa filiale Thello. La compagnie va lancer dès juin 2020 une ligne internationale reliant Paris à Milan en TGV. La compagnie opèrera deux allers-retours par jour dans un premier temps, avec arrêts à Lyon et Chambéry. Une offre en concurrence frontale avec la SNCF d'autant que les horaires devraient permettre à la compagnie italienne de séduire les clients de la SNCF effectuant un aller-retour entre Paris et Lyon à la journée.

Cette ouverture anticipée s'inscrit parfaitement dans le cadre légal actuel mais elle permet à Trenitalia de monter doucement en puissance en vue de l'ouverture totale à la concurrence fin 2020. Le PDG de Thello, Roberto Rinaudo, n'a pas caché en effet son intention d'ouvrir plusieurs lignes à grande vitesse en France, dont une liaison entre Paris et Bordeaux.

A noter que l'ouverture à la concurrence franchira une nouvelle étape en 2023 avec la libéralisation des lignes régionales. Une spécificité toutefois : contrairement aux lignes nationales, l'attribution des lignes se fera par lots au cours d'appels d'offres, avec des concessions exclusives de 3 à 5 ans.

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