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Ferroviaire

Même si elle gagne de l'argent, la SNCF n'échappera pas au changement


Publié le : 28.02.2018 I Dernière Mise à jour : 28.02.2018
Les bons résultats 2017 de la SNCF sont à nuancer par l'importance de sa dette. I Crédit photo ©Max Pixel

Auteur

  • Manon Gayet

Alors que le gouvernement vient de présenter son projet de réforme ferroviaire et que les menaces de grèves se multiplient de la part des syndicats, la SNCF dévoile un bilan 2017 globalement positif.

Les chiffres sont bons et la tendance positive. La SNCF a dévoilé hier soir son bilan financier 2017. Le chiffre d’affaires est en hausse de 4,2%, à 33,5 milliards d’euros. Le résultat net du groupe s’établit à 679 millions d’euros. Des bonnes performances essentiellement tirées de la croissance du TGV.

L’année a en effet été marquée par le prolongement de la ligne à grande vitesse Atlantique, le renforcement de l'offre Ouigo, l’introduction du pass TGVmax (illimité pour les 16-27 ans) et enfin le lancement de OUI.sncf. L'ex-Voyages SNCF a ainsi vu son chiffre d’affaires progresser de 8,6% à un peu plus d’un milliard d’euros l’an dernier. Les filiales comme Keolis (transport de voyageurs dans les zones urbaines), Geodis (transport de marchandises) ou encore Ouibus ont aussi réalisé une bonne année 2017.

Une dette abyssale à contenir

"Ces réelles performances commerciales et économiques ne sont toutefois pas suffisantes face à la situation financière de SNCF Réseau, structurellement déséquilibrée", explique le groupe ferroviaire dans un communiqué. SNCF Réseau (ex-RFF), qui possède globalement les infrastructures comme les rails et les aiguillages, affiche une dette de 46,6 milliards d’euros. C’est pourquoi la direction entend suivre le chemin de la réforme que le gouvernement souhaite emprunter.

Les syndicats craignent particulièrement le changement de statut juridique de l’entreprise. Actuellement établissement public industriel et commercial (Epic), le groupe SNCF se transformerait en société nationale à capitaux publics. Autrement dit, elle perdrait la garantie de l’Etat et ses conditions d’emprunt plus favorables, mais cela lui permettrait surtout de limiter la dette. L'Etat en reprendrait également une partie à son compte. Mais pas de privatisation à l’horizon, martèle le Premier ministre. Enfin, la fin du recrutement sous le statut de cheminot serait source d'économies futures selon le rapport Spinetta remis au gouvernement le 15 février dernier.

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