En inaugurant le 12 mars un nouveau vol Nice/Rome-Fiumicino, la compagnie espère convaincre 80 000 passagers annuels.
Avec 6 rotations hebdomadaires (tous les jours sauf le samedi) en Airbus A317 d’une capacité de 156 sièges, et un tarif aller-retour à partir de 55 €, EasyJet, revendue en France par un millier d’agences via les GDS, entend piquer des parts de marché sur la route Nice-Rome à Air France et à Blu-Express. Ce sera la 18e ligne au départ de Nice d’EasyJet qui possède 20% de part de trafic passagers niçois, pour un total de 2 millions de voyageurs.
L’axe Nice-Rome totalisait l’an dernier 168 160 passagers avec 16 vols hebdos opérés par Air France en code share avec Alitalia et 5 vols par semaine de Blu-Express. Cette dernière réagissait à l’arrivée de ce concurrent en proposant depuis décembre des tarifs promotionnels à 50 € l’AR.
Le trafic entre Nice et Rome, deux régions historiquement liées, se répartit à 20% affaires, 54% loisirs et 24% ethnique, 59% des passagers étant des visiteurs, 41% des résidents de la région. "Un marché à fort potentiel", insistait François Bacchetta, le directeur général d’EasyJet en France, venu à Nice ce matin pour l’occasion. La décision d’ouvrir cette route a été motivée par la récente installation de sa compagnie sur la plate-forme de Rome-Fiumicino mais aussi "par la politique tarifaire très incitative mise en place par l’aéroport de Nice afin d’aider les compagnies à faire face à la crise".
Le tiers des 9,8 millions de passagers comptabilisés par l’aéroport de Nice l’an dernier empruntaient un vol low cost.
Eliane Cognet