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Transport

Ciel ouvert en Afrique : les 3 conséquences pour les agences et les clients


Publié le : 31.01.2018 I Dernière Mise à jour : 31.01.2018
L'accord de ciel unique africain recouvre aujourd'hui 23 pays. I Crédit photo ©Wikipedia

Auteur

  • Didier Forray

L'Union africaine a lancé le 28 janvier 2018 le Marché unique africain du transport aérien (SAATM). Voici ce que cela va changer.

Le ciel unique africain décolle enfin ! 30 ans après une première déclaration en 1988, l'Union africaine a donné pour de bon, dimanche, le coup d'envoi du Marché unique africain du transport aérien. Voici les 3 conséquences à suivre dans les mois et années à venir :

1- Un élargissement de l'offre en Afrique

Concrètement, selon les termes de l'accord entériné par l'Union africaine le 28 janvier, les compagnies aériennes des 23 pays signataires pourront opérer librement dans les autres pays signataires. Cet accord de ciel ouvert concerne 23 pays, notamment l'Afrique du Sud, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, l'Égypte, l'Éthiopie, le Gabon, le Kenya, le Mali, le Mozambique et le Zimbabwe.

Avec cette libéralisation du marché, l'offre devrait se renforcer fortement : de nouveaux vols et de nouvelles compagnies devraient voir le jour. "Une meilleure connectivité va stimuler la demande, améliorer la compétitivité de l'industrie africaine du transport aérien et rendre le transport aérien plus accessible", se félicite IATA.

"Une offre plus large est toujours positive pour les clients et les distributeurs", juge de son côté Sandrine de Saint Sauveur, présidente de la société de représentation commerciale de compagnies aériennes APG. L'offre devrait d'ailleurs s'étendre encore à l'avenir : Raphael Kuuchi, le vice-président de IATA pour l'Afrique, espère que les 32 autres membres de l'Union africaine qui n'ont pas encore signé l'accord rejoindront rapidement le marché unique.

 

2- Une guerre des prix entre compagnies aériennes

A l'image de ce qui s'est passé avec l'accord de ciel ouvert en Europe et aux États-Unis, la libéralisation du ciel africain entraînera une concurrence accrue entre les compagnies aériennes et donc une guerre des prix sur les lignes les plus porteuses. Pour les clients, il devrait y avoir des offres inédites en vue et la possibilité d'effectuer des itinéraires en Afrique à meilleur prix. Comme en Europe, le marché devrait ensuite se réguler et se stabiliser.

 

3- Un besoin d'expertise pour trier l'offre

L'adoption du ciel ouvert et d'un marché dérégulé n'est pas sans risque. Comme le rappelle Sandrine de Saint Sauveur, "toute libéralisation fait entrer de nouveaux acteurs dont parfois des prédateurs". "La libéralisation en Afrique verra donc probablement l'émergence de nombreuses nouvelles compagnies régionales mais pas sûr qu'elles durent si elles n'ont pas les reins solides et si les fondamentaux ne sont pas là", ajoute la présidente d'APG, pour qui "la vraie question est celle de la qualité de l'offre".

Les agents de voyages auront un rôle primordial à jouer auprès de leurs clients, en tant que prescripteur de telle ou telle compagnie. Un bon moyen de mettre en avant la valeur ajoutée d'une agence qui connaît la réalité des produits face aux prix d'appel sur Internet !

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