Patronat et syndicats se sont révélés incapables de se mettre d'accord.
Regain de tension chez Air France. Selon l'AFP, les conditions de travail des 13 500 personnels navigants commerciaux (PNC) d'Air France seront fixées unilatéralement par la direction, faute d'accord
avec les syndicats.
Le projet d'accord collectif pour la période 2017-2021 a en effet été accepté par un seul syndicat d'hôtesses et de stewards, l'Unac, et rejeté par les deux autres, SNPNC/FO et Unsa-PNC, fin février.
Reprise de "l'essentiel des dispositions de l'accord"
La direction d'Air France a donc envoyé une communication interne vendredi dernier, indiquant qu'une "note de direction va définir les règles applicables aux PNC" pour les trois prochaines années. Elle "reprend l'essentiel des dispositions de l'accord" accepté par l'Unac, "à l'exception de quelques évolutions", et "conserve les éléments essentiels" de l'actuel accord d'entreprise, indique la direction.
Selon elle, "le mode de calcul de la rémunération" et les évolutions de carrière "restent inchangés", sauf pour les futurs embauchés dont les "évolutions d'échelons" seront freinées les trois premières années.
"Le nombre de jours de congés annuels est maintenu, la pose de congés reste identique avec une durée minimale de 4 jours".
Le contenu détaillé de cette note devrait être connu avant le 30 avril prochain, date à laquelle l'actuel accord d'entreprise expirera.
Avec AFP