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Tendances

Les performances hôtelières se stabilisent malgré un contexte économique tendu


Publié le : 13.12.2022 I Dernière Mise à jour : 16.12.2022
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Dans un contexte inflationniste, l’hôtellerie française a préservé son attractivité et maintenu un taux d’occupation moyen à 67%. Bien qu’elle soit encore en recul de 3% par rapport à 2019, l’occupation a été portée par la conjoncture des vacances de la Toussaint, le retour des événements professionnels et des voyageurs internationaux

 

La recette moyenne par chambre louée quant à elle s’est établie à 113€ HT, en hausse de 23% par rapport à 2019 et de 16% en cumulé depuis le début de l’année 2022. Cette hausse des prix est observée sur l’ensemble des gammes et s’intensifie en Luxe Haut de Gamme en atteignant 36%. Elle reflète également les tensions économiques que traversent encore le secteur de l’hôtellerie et l’impact du contexte géopolitique.

Le revenu moyen par chambre disponible a également affiché une hausse de 18% par rapport à 2019, atteignant jusqu’à 29% pour le Luxe Haut de gamme.

En données cumulées, le niveau de prix moyen compense toujours la baisse d’occupation , ce qui permet de retenir un chiffre d’affaires hébergement de 70€ HT par chambre disponible à fin octobre, soit une hausse de 8% en comparaison avec les performances d’octobre 2019.

« Bien que les performances du parc hôtelier français se soient stabilisées, avec le retour des événements professionnels et des voyageurs internationaux, les professionnels du secteur restent vigilants par rapport aux risques économiques qui planent sur le secteur dont la hausse du prix de l’énergie , le remboursement des PGE et la pénurie de personnels. » commente Olivier Petit, Associé chez In Extenso Tourisme, Culture et Hôtellerie.

 

Paris et Île-de-France : les performances se stabilisent par rapport à l’avant crise

Durant le mois d’octobre, le parc hôtelier parisien a affiché des résultats positifs sur l’ensemble des gammes, bénéficiant de la tenue de plusieurs événements professionnels comme le Mondial de l’Automobile qui a enregistré près de 400 000 visiteurs ou encore le SIAL Paris avec plus de 160 000 visiteurs et près de 7 000 exposants.

Ainsi, le taux d’occupation moyen s’est établi à 89%, en augmentation de 3% par rapport à 2019, mais reste en recul de 6% en cumulé depuis le début de l’année 2022.

L’intégralité des gammes ont enregistré une hausse des prix par chambre louée. Les augmentations varient entre 32% pour le segment Haut de gamme et atteignent jusqu’à 46% pour le luxe et palaces. Ces augmentations permettent de porter le RevPAR (correspond au revenu par chambre disponible) moyen qui s’est établi à 222€ HT durant le mois d’octobre, enregistrant ainsi une hausse de 44% en comparaison avec 2019. Il s’agit de la plus forte augmentation de RevPAR enregistrée cette année.

En données cumulées, le taux d’occupation s’établit à 76%, en recul de 6% par rapport à 2019, tandis que la RMC (recette moyenne par chambres louées) et le RevPAR augmentent respectivement de 22% et 15%, atteignant ainsi 208€ HT et 157€ HT.

Pour les résidences urbaines franciliennes, les taux d’occupation dépassent les 80% sur l’ensemble des gammes et pour toutes les destinations (Paris et portes périphériques, La Défense, Marne-la-Vallée, etc). Toutefois, les résidences affichent encore un léger repli des fréquentations par rapport aux performances de 2019 : -1% pour le milieu de gamme et -3% en économique.

En ce qui concerne les prix moyens relevés, les résidences urbaines affichent une hausse de performances de 21% en milieu de gamme et de 17% en économique, par rapport en octobre 2019.

Bien que cette hausse soit plus forte que celle relevée en régions, les résidences franciliennes accusent encore un retard de leur chiffre d’affaires hébergement en données cumulées par rapport à 2019, contrairement aux résidences en régions qui ont déjà dépassé le niveau d’avant crise.

 

Les régions (hors Côte d’Azur) : le retour en force des métropoles régionales

En régions, les niveaux d’occupation enregistrés durant le mois d’octobre sont relativement similaires à ceux de la Côte d’Azur : 62% VS 65%, mais en recul de 5% par rapport à 2019. Et ce sont les segments Economique et Luxe Haut de gamme qui restent les plus affectés par la baisse de leur fréquentation.

Contrairement aux littoraux qui ont affiché une occupation moyenne de 56%, certaines métropoles régionales, comme Marseille, Lyon et Bordeaux se sont distinguées par leur niveau d’occupation moyen, allant de 67% sur le segment Economique à 72% dans le Luxe haut de gamme.

Concernant la recette moyenne par chambre louée, l’hôtellerie en régions atteint 87€ HT, soit une hausse de 15% par rapport à 2019. A l’échelle des métropoles régionales et des littoraux, les prix moyens ont gagné 10€ HT par rapport à octobre 2019. Cette hausse de prix moyen est un phénomène général, observé à l’échelle de l’ensemble du parc hôtelier dans les régions.

En données cumulées, les hôteliers affichent un RevPAR à 55€ HT, en hausse de 7% par rapport à 2019 tandis que le taux d’occupation atteint 61% et reste en recul de 6% par rapport à l’avant crise.

Dans les résidences de tourisme urbaines en régions, les performances ont fluctué en fonction des gammes. Ainsi, dans les grandes agglomérations, le segment Milieu de gamme a affiché un taux d’occupation égal à celui de 2019 et un prix moyen en hausse de 10%, alors que la gamme Economique a enregistré une baisse de 3% de son occupation et une hausse de 6% seulement du prix moyen.

Néanmoins, les RevPAR des deux gammes restent plus élevés qu’en 2019 : 59€ HT en Milieu de gamme et 39€ HT en Economique.

 

La Côte d’Azur : une fréquentation en repli mais des performances rassurantes

Durant le mois d’octobre, les hôteliers azuréens ont profité des vacances de la Toussaint et de l’été indien pour enregistrer un taux d’occupation moyen de 65%, en recul seulement de 3% par rapport à 2019. Un soulagement pour les hôteliers qui craignaient l’impact de la pénurie d’essence et des grèves notamment.

Toujours sur une tendance haussière, la recette moyenne par chambre louée s’établit à 163€ HT toutes gammes confondues, soit une hausse considérable de 25% par rapport à 2019. Cette croissance s’explique notamment par l’augmentation de 50% du prix moyen sur l’hôtellerie de Luxe. De ce fait, le chiffre d’affaires hébergement se positionne à 106€ HT par chambre disponible ce mois-ci.

En données cumulées, l’hôtellerie azuréenne détient un RevPAR de 134€ HT, en augmentation de 20% VS 2019, porté par une forte hausse du prix moyen (+28%) qui compense un niveau d’occupation en repli.

 

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