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Réceptif

Rhône-Alpes : les pros montent au créneau pour les rythmes scolaires


Publié le : 15.04.2013 I Dernière Mise à jour : 15.04.2013
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I Crédit photo Des vacances de printemps trop tardives mettent en péril la fin de la saison de ski. ©Revol

L'impact de vacances scolaires trop tardives sur la fréquentation des stations de ski est jugé trop important.

Avec un taux de satisfaction de 99% des professionnels de la montagne en ce qui concerne l’enneigement, la saison d’hiver 2012-2013 ne peut qu’être bonne. Même si elle aurait dû être encore meilleure, sans le décalage des vacances de printemps.

Ipsos vient de livrer sa dernière vague de sondage concernant 461 professionnels de Rhône-Alpes interrogés fin mars. Ce qui est prématuré puisque, en principe, c’est avec les vacances de printemps que la saison d’hiver s’achève.

Vincent Rolland, coprésident de Savoie Mont-Blanc, confirme : "Les vacances de printemps représentent généralement 14% des nuitées que nous enregistrons en hiver, mais heureusement cet hiver, les touristes ont anticipé sur leurs vacances à la montagne".

C’est ce qui fait que 82% des professionnels considèrent la fréquentation satisfaisante, contre 80% pour la saison 2011-2012, un niveau record depuis le début des sondages Ipsos. Le taux moyen des hébergements, pour l’ensemble de la saison d’hiver, s’est situé à 56%, un taux qui s’est élevé à 62% entre janvier et mars.

Concernant la clientèle en montagne, Rhône-Alpes enregistre 38% d’étrangers : Anglais, Belges, Hollandais, Allemands et Russes figurent en tête. En ce qui concerne la clientèle domestique, c’est toujours l’Ile-de-France, Rhône-Alpes et le Nord-Pas-de-Calais qui sont sur le podium.

Mais comme il n’est pas certain que l’enneigement soit toujours ce qu’il a été cet hiver, Jean Besson, président de Rhône-Alpes Tourisme, est monté au créneau, interpellant le ministre de l’Education nationale sur ces questions de calendrier : "Il faut concentrer les vacances d’hiver sur le mois de février et les vacances de printemps sur fin mars et début avril. Cela n’a aucun sens de mettre les vacances de printemps à cheval sur la fin avril et début mai".

L’enjeu économique est d’importance. Selon Vincent Rolland, "l’impact économique des vacances de printemps est autour des 500 millions d’euros", sans parler de l’impact sur l’emploi.

Pour 2014, les choses ne changeront pas ; le président de Rhône-Alpes Tourisme attend des modifications pour les trois années ultérieures.

Jean-François Bélanger, à Lyon   

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