La France perd des parts de marché, plus vite et davantage que ses rivaux européens.
Dans le cadre des Assises nationales du tourisme, qui se tiennent à Paris du 16 au 18 juin, le Secrétaire d’Etat au Tourisme Hervé Novelli estime que le réceptif français montre des « signes de fragilité».Il perd des parts de marché dans le tourisme mondial, davantage que ses principales destinations concurrentes. Sur l’accueil, le rapport qualité/prix, l’événementiel, la France est moins bien notée par l’opinion internationale que l’Espagne et l’Italie. Le tourisme français a perdu un point de PIB en dix ans, Aujourd’hui il pèse 6,3 % du PIB. La moyenne communautaire est de 5,5 %, l’Espagne est à 11,5 %.
Selon une étude du Boston Consulting Group, la France doit travailler une communication touristique plus homogène, de façon à être plus lisible. Elle gagnerait également à dégager plusieurs poles d’attractivité, pour éviter une polarisation excessive sur Paris. Là encore, l’Espagne et l’Italie sont citées en exemple puisqu’elles ont su exploiter l’aura de différentes métropoles : Barcelone, Madrid et Séville d’une part, Rome, Venise, Milan et Florence, d’autre part.
“Nous partageons désormais un diagnostic clair. Nous prendrons des mesures à la hauteur des enjeux», a déclaré Hervé Novelli, en inaugurant les Assises nationales du Tourisme.
C. Chérigny