Le Seto s’est engagé hier soir à ce que les clients du TO reviennent de leur voyage le jour prévu de la fin de leur séjour et au maximum à la fin du mois.
Ils sont exactement 10 890 clients français à se trouver actuellement en vacances aux quatre coins du monde et à être touchés par la faillite de Thomas Cook. Un nouveau décompte a eu lieu hier par le Syndicat des entreprises du tour operating (Seto), alors que le voyagiste Thomas Cook avait fait état lundi matin de 9 842 personnes.
Pour le patron du Seto, René Marc Chickli, la situation est sous contrôle : "L'objectif est de faire rentrer les clients le jour prévu" de la fin de leur séjour. "On ne parle pas de rapatriement, il s'agit de retours de vacances. On va gérer, il y a la capacité aérienne, il y a l'argent", a-t-il assuré.
"Ce n'est pas un rapatriement, ce n'est pas un scénario catastrophe. Si les vols qu'ils ont en main ne sont pas disponibles, on les fera rentrer. Fin septembre, tout le monde sera rentré sans problème", a renchéri de son côté au micro de France Info le vice-président du Seto et patron de Voyageurs du Monde, Jean-François Rial.
Un coût de 5M€ pour l’APST
Hier, l'APST, à laquelle Thomas Cook est adhérente, se tenait prête également. Dans un communiqué commun avec le Seto et les Entreprises du Voyage, la direction a fait savoir que ses services "sécuriseraient le retour des clients directs des agences Thomas Cook France", soit 180 points de vente en France, et "estime dans un premier temps le coût éventuel de retour de ces clients directs à environ 5 millions d'euros".
Pour rassurer, l’APST a également rappelé qu’elle disposait "à ce jour de réserves globales d'environ 40 millions d'euros".
En revanche, pour les vacanciers qui sont passés par une agence de voyages partenaire ou franchisée de Thomas Cook (au nombre de 250), leur retour "sera pris en charge par cette dernière".