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Séjours linguistiques : 6 vraies et fausses idées sur un segment en mutation


Publié le : 26.05.2016 I Dernière Mise à jour : 26.05.2016
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Image extraite du film Les Profs 2 de Pierre-François Martin-Laval. © UGC I Crédit photo

Si les destinations plébiscitées restent classiques, les séjours linguistiques proposent une offre de plus en plus large afin de ne pas se cantonner à la cible des scolaires.

Les séjours linguistiques sont l’apanage des lycéens

FAUX. Les lycéens représentent la plus grande partie des clients partant en séjour linguistique (44 %) mais ils sont talonnés par les collégiens (42 %). Ces voyages destinés à apprendre une langue étrangère peuvent aussi démarrer très jeune, même si les élèves du primaire restent extrêmement minoritaires (2 %). À l’opposé, la proportion d’adultes n’est pas négligeable : 12 % des clients partis en voyage linguistique avec Go&Live entre 2010 et 2015 avaient plus de 18 ans.

Si la catégorie "adultes" regroupe principalement des étudiants post-bac voulant perfectionner leurs langues étrangères, elle compte aussi des salariés et des demandeurs d’emploi. L’Unosel (Union nationale des organismes de séjours éducatifs, linguistiques et de formation en langues) estime que 15 000 adultes se rendent chaque année à l’étranger pour peaufiner leurs langues étrangères dans le cadre de la formation continue.

Avec la réforme de la formation professionnelle, entrée en vigueur le 1er janvier 2015, la part des adultes partant en séjour linguistique devrait progresser. En remplaçant le Dif (droit individuel à la formation) par le CPF (compte personnel de formation), la réforme permet aux actifs de conserver les heures de formation acquises même lorsqu’ils changent d’entreprise ou perdent leur emploi.

Autre phénomène qui devrait contribuer à élever la moyenne d’âge : le développement d’offres permettant aux familles de partir ensemble en séjour linguistique. Ainsi, avec le produit "Malte en famille" commercialisé par Verdié Voyages, les membres d’une famille suivent sur une semaine vingt cours de 45 minutes, chacun selon son niveau, et passent le reste du temps à profiter ensemble de la destination.

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Ils sont cantonnés à la période estivale

VRAI et FAUX. Même si de nombreux opérateurs de voyages linguistiques proposent des séjours toute l’année, 83 % des départs ont lieu durant les vacances d’été. Toutefois, la durée de séjour privilégiée (environ deux semaines pour 68 % du panel étudié par Go&Live et une semaine pour 21 %) permettrait de partir sur n’importe quelles vacances scolaires. Mais les clients ne sont encore que 17 % à choisir de se perfectionner durant les vacances de la Toussaint, d’hiver ou de printemps. Une proportion somme toute assez logique, les élèves ayant besoin des "petites vacances" pour se reposer... et accessoirement faire leurs devoirs.


La Grande-Bretagne est la destination numéro 1

VRAI. D’après l’étude de Go& Live, pas moins de 65 % des séjours linguistiques s’effectuent en Angleterre ou en Écosse. En deuxième position mais loin derrière, on retrouve la France (10 %), notamment à travers une formule d’immersion chez un professeur donnant des cours particuliers. Viennent ensuite les États-Unis (9 %), à égalité avec l’ensemble des pays anglophones autres que la Grande-Bretagne et les États-Unis (Irlande, Malte, Canada, Australie...), puis l’Espagne (4 %) et l’Allemagne (3 %). Au total, les pays anglophones concentrent 83 % des départs.

Si le choix des clients reste classique en se portant sur la Grande-Bretagne pour deux tiers d’entre eux, les opérateurs de séjours linguistiques n’en essayent pas moins de renouveler l’offre et de se montrer créatifs. À l’image de Telligo qui a créé des séjours sur le thème de Harry Potter : les 9-14 ans sont invités à perfectionner leur anglais à travers l'étude des animaux magiques et la chimie des potions, avant d’aller à Londres visiter le quai 9 ¾ de la gare de King's Cross et Leadenhall Market, où ont été tournées des scènes du Chemin de Traverse.


Les adultes font des choix de destinations plus originaux

VRAI et FAUX. Les clients adultes sont plus nombreux que les jeunes à privilégier l’Irlande (21 %), mais ils sont quasiment autant à partir dans des pays anglophones. Selon les données de l’Unosel, 38 % se rendent en Grande-Bretagne, 10 % aux États-Unis ou au Canada et 6 % à Malte, soit un total de 75 % avec ceux qui choisissent l’Irlande. L’Espagne attire quant à elle 6 % de la clientèle adulte, et l’Allemagne, 4 %. Les 15 % restants se répartissent dans le reste du monde.


Ces voyages attirent davantage les garçons

FAUX. D’après Go&Live, les filles constituent 53 % de l’effectif global. Un pourcentage d’autant plus remarquable qu’elles sont au contraire minoritaires dans l’ensemble de la population concernée. "Elles représentent en effet seulement 48,8 % des classes démographiques en âge de fréquenter l’enseignement secondaire (sur la base des données Insee au 1er janvier 2016)", explique Go&Live. Et d’en conclure que "les collégiennes et lycéennes sont plus enclines que leurs homologues masculins à choisir les séjours linguistiques pour conforter leur réussite scolaire".


Ils requièrent un budget conséquent

VRAI et FAUX. Les clients du groupe Go&Live dépensent en moyenne 1 276 € pour une destination européenne, 2 800 € pour un séjour aux États-Unis et 3 800 € en Australie. Il s’agit indéniablement d’un panier moyen élevé quand on le compare au budget que les Français consacrent par foyer à leur principal séjour payant de l’année, soit 1 747 € en 2015, selon le dernier baromètre Opodo réalisé par le cabinet Raffour Interactif.

Il existe cependant plusieurs possibilités pour améliorer sa maîtrise des langues étrangères à des tarifs plus bas. Déjà, partir moins longtemps et rester en Europe pour se rapprocher du prix d’appel de 650 € la semaine, transport inclus, affiché par Go&Live. Mais aussi partir comme jeune fille (ou jeune homme) au pair ou travailler durant le séjour. Certaines écoles disposent d’un "Job Club" facilitant la recherche d’un emploi compatible avec les cours de langue. Le site Voyage-langue.com en a fait une de ses spécialités : pour les séjours au Canada, le job est garanti et trouvé par l’école.

Un espace dédié sur le Mondial du Tourisme

Nouveauté de l’édition 2016, le Salon mondial du tourisme a créé un espace regroupant 18 opérateurs de séjours linguistiques. Parmi eux, le groupe Go&Live, qui compte sept marques, dont Nacel, CLC, Sports Elite Jeunes et American Village. À l’occasion du salon, il a dévoilé son panorama 2016 des séjours linguistiques, une étude réalisée sur la base de 145 000 clients ayant participé à un séjour linguistique à travers l’une de ses marques, durant les six dernières années. Outre un taux de satisfaction de 97 %, l’étude révèle le profil des clients, les destinations choisies et le budget dépensé.

Florence Brunel

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