Le tour-opérateur ajoute la Jordanie à sa production, met en place deux nouveaux autotours dans l'Ouest américain et annonce des croisières Ponant en Polynésie. Le point sur les nouveautés des brochures Beachcomber Tours.
Lancement de la Jordanie
Principale annonce, l'arrivée de la Jordanie. Une destination en plein essor (+ 87% de touristes enregistrés durant l'hiver 2019 par rapport à l'année précédente, selon le SETO) et sur laquelle le tour-opérateur a décidé de miser. La brochure propose un itinéraire de base en 5 nuits, auquel peuvent être ajoutés deux modules pour un séjour de 6 ou 7 nuits. La possibilité est donnée de le réaliser en autotour ou de créer des itinéraires entièrement à la carte. « C'est une destination qui a du sens, car elle peut aussi être combinée avec d'autres villes ou pays de la région. La Jordanie est très riche culturellement, avec 5 sites classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Et si les voyageurs sont nombreux à n'en faire que trois, nous proposons de découvrir les cinq sites », explique Bruce McNamara, directeur de production pour Beachcomber Tours.
Autotours dans l'Ouest américain et croisières Ponant
S'il y avait jusqu'à présent des combinés Polynésie/USA, la forte demande d'agences de voyages pour ne faire que les USA a incité Beachcomber Tours à également lancer deux autotours dans l'Ouest américain, un itinéraire de 7 nuits pour la Californie et l'autre de 14 nuits pour la grande boucle classique. Avec la possibilité de coter des itinéraires à la carte. « Nous ne ferons jamais 1000 clients sur les Etats-Unis mais nous voulions travailler avec les agences qui nous appellent pour cela. Nous avons la légitimité pour le faire », ajoute Bruce McNamara. Les nouveautés seront aussi sur l'eau, avec l'arrivée en brochure de croisières Ponant en Polynésie, avec quatre itinéraires prévus allant de 9 à 15 nuits. Des produits vendus aux prix de Ponant, mais avec des commissions Beachcomber pour les agences de voyages.
Les excursions à l'honneur
Le TO souhaite aussi mettre en avant ses excursions sur ses destinations incontournables. Ce n'est donc plus une, mais trois pages sur l'île Maurice, que les agences pourront trouver dans la brochure. Parmi elles, des excursions avec Corail Hélicoptères (survols touristiques, héli-golf et héli-lunch sur l'île au Cerfs) ou encore des excursions « Otentik » (comprenez authentiques), allant de la balade street-food à Port Louis à la randonnée au Morne, sans oublier le déjeuner chez l'habitant. Au total, ce sont 131 excursions proposées sur l'ensemble des produits. « Nous avons notre réceptif intégré donc nous pouvons proposer plein d'excursions originales. Nous ne voulons pas faire de l'industriel, mais vendre aux clients ce qu'ils nous demandent », précise Guy Zekri, Directeur général du voyagiste. Un objectif d'autant plus important que près de 30% des clients sont des repeaters sur 24 mois, souvent à la recherche de nouvelles découvertes sur une même destination.
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Et chez Beachcomber Tours ?
Il y a encore trois ans, le tour-opérateur enregistrait un chiffre d'affaires de 39 millions d'euros et des pertes financières à hauteur de 700 000 euros. Une situation bien meilleure aujourd'hui, avec un chiffre d'affaires de 47 millions attendu pour l'exercice 2018/2019, et surtout un équilibre financier atteint. « Tous les feux sont au vert », selon son Directeur général.
Le groupe a, par ailleurs, annoncé il y a quelques mois avoir décidé de résilier ses contrats avec TUI et Thomas Cook, en conservant toutefois celui avec Kuoni, désormais seul TO a pouvoir vendre ses hôtels. Une décision assumée pleinement. « Nous voulons les mêmes prix chez Beachcomber, chez Kuoni et sur Internet, explique Guy Zekri. Avant d'ajouter : « C'est comme pour l'achat d'un téléphone Apple, le prix que les clients trouveront sera exactement le même partout. C'est ce que nous voulons aussi. Il est normal de contrôler ses produits ».