La filiale du TO allemand a inauguré hier soir ses nouveaux locaux, rue Saint-Lazare. Avec pour objectif d'être au plus près des partenaires français et d'adapter l'offre.
Désormais, FTI Voyages est aussi à Paris. La filiale française du sixième TO européen a pris ses quartiers rue Saint-Lazare, à proximité immédiate de la gare éponyme. L'inauguration a eu lieu hier, en présence des principaux partenaires du TO.
Dans un bâtiment au fond d’une petite cour, cinq personnes de l’équipe de production, initialement basée au siège à l’aéroport de Bâle-Mulhouse, ont déjà pris possession des locaux il y a trois semaines. A terme, 10 collaborateurs pourraient y être réunis, sur les 50 personnes que compte l’équipe française.
"Nous voulions être au plus près des partenaires, que ce soit les compagnies aériennes, les offices du tourisme ou les groupes hôteliers", explique Axel Mazerolles, Dg France de FTI Voyages.
Cet aménagement s’inscrit dans la stratégie de long terme d'offrir une production spécifique au marché français. "Faire du copier-coller des produits allemands [de la maison mère], cela ne fonctionne pas. Notre but est d’adapter notre offre aux attentes des Français."
Le succès du Bassin méditerranéen cet été
Dans cette perspective, des clubs pourraient être inclus dans l’offre de FTI. L’ajout de circuits serait également dans les tuyaux. De nouveaux produits et de nouvelles destinations, dont davantage de long-courrier, seront par ailleurs présentés à la rentrée avec la brochure 2017, "en plus des 5 000 hôtels déjà proposés".
Pour cet été, les Baléares, les Canaries et la Grèce composent le top 3 des destinations demandées. Le TO consolide d'ailleurs sa présence sur toutes les zones : le long-courrier avec l’Amérique du Nord, la République dominicaine, qui totalise une hausse de 30% des réservations ces dernières semaines, et la Thaïlande. Pour le moyen-courrier, le Maroc enregistre aussi une belle progression : +40%.
Et Alex Mazerolles de conclure : "On souhaite que FTI soit leader sur un certain nombre de destinations dans douze mois. On y travaille".
Manon Gayet