Le TO se développe sur l'Asie centrale afin de sortir d'une saisonnalité forte.
Lancé en 2006-2007, Aya est désormais une marque installée selon sa directrice générale Adeline Kurban Fiani. Le spécialiste de l'Orient espère atteindre les 20 000 clients cette année et faire mieux que les 25 M€ de chiffre d'affaires enregistrés l'an dernier.
Aya compte notamment sur de nouveaux référencements. Le TO n'est en effet actuellement présent que chez Manor, loin d'être le premier réseau loisir. "Les réseaux auraient tout intérêt à nous référencer car nous sommes une entreprise solide", insiste-t-elle.
Et d'ajouter : "Nous voulons augmenter de 10% le CA en 2014 et développer le multicanal que cela soit en marque blanche avec les pure players, les réseaux, les groupistes, les agences Mice". Avec une activité partagée à 50/50 entre individuels et groupes, Aya compte aujourd'hui 40 salariés.
Diversification du portefeuille de destinations
Pour croître, Aya a toutefois du rapidement diversifier son portefeuille de destinations vers le Moyen-Orient – Oman, Dubaï et Abu Dhabi en tête – afin de compenser la chute de l'Egypte, de la Jordanie et du Liban. "Si l'Egypte ne figure pas dans la brochure générale 2014, nous avons finalement édité un tiré à part en espérant une reprise dans quelques mois", ajoute-t-elle.
Le TO poursuit aussi son ouverture sur l'océan Indien avec le lancement du Sri Lanka qui vient compléter Maurice, les Maldives, Zanzibar et les Seychelles. Mais la grande nouveauté 2014 est le déploiement sur l'Asie centrale avec l'Arménie, la Géorgie, l'Ouzbékistan et plus surprenant le Kirghizistan. "Nous poussons les portes de l'Asie avec ces nouvelles destinations qui doivent séduire les groupistes, les spécialistes du Mice et des individuels en mal de nouveautés et de cultures originales", se félicite Adeline Kurban Fiani.
Accessoirement, ces pays programmés à partir du printemps permettent au TO de mieux lisser son activité sur l'année et de sortir d'une saisonnalité trop centrée sur l'hiver avec ses destinations du Moyen-Orient.
Stéphane Jaladis