Cette nouvelle instance devra recenser et promouvoir l’offre touristique vitivinicole en France.
Présidé par Paul Dubrule, cofondateur du groupe Accor, le Conseil supérieur de l’œnotourisme a été institué hier par Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, et Hervé Novelli, secrétaire d’Etat au Tourisme.
Outre les associations et organisations professionnelles viticoles, cette instance réunit autour de la table les présidents de Maison de la France et d’Odit France, des Gîtes de France et Logis de France, de Relais & Châteaux mais aussi du Ceto et du Snav. Seuls absents de poids à ce jour : les présidents des fédérations des comités régionaux et départementaux de tourisme.
Sans budget alloué, la mission de ce conseil sera de coordonner des actions en faveur du tourisme vitivinicole. "Les propositions seront déclinées dans les territoires", explique Michel Barnier. Les ministres ont donné un an au Conseil pour produire ses recommandations. La définition des critères pour la mise en place d’un label Vin et Patrimoine devra pour sa part être bouclée d’ici la fin de l’année.
Quatre autres axes de travail ont été définis : la formation initiale et continue, une meilleure information des opérateurs, la mise en réseau et la promotion de l’offre, ainsi que la création d’un Prix national de l’œnotourisme.
"Ma mission va consister à recenser les produits touristiques proposés par les agences réceptives et les TO", précise Marie-Christine Duboscq, présidente de la famille des réceptifs au Snav. "Ce Conseil va apporter un éclairage sur un produit de niche. Il faut rendre l’offre plus lisible afin de créer un véritable marché, à l’image de ce qui a été réalisé ces dernières années avec succès autour du bien-être", ajoute René-Marc Chikli, président du Ceto.
Stéphane Jaladis
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