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Economie

Les grandes tendances de la saison hivernale


Publié le : 28.04.2022 I Dernière Mise à jour : 04.05.2022
I Crédit photo Pierre & Vacances

Auteur

  • Charline Poullain

 

Alors que les remontées s’apprêtent à fermer, les bilans de la saison touristique hivernale se multiplient et affichent d’excellents taux d’occupation.

Jean-Baptiste Lemoyne ne cache pas sa satisfaction. (voir interview) « Si les Britanniques ne pouvaient pas encore venir en début d’année, ils furent nombreux a plébisciter nos stations dès le milieu du mois de janvier. Mais déjà les professionnels du secteur affichaient leur satisfaction. Les vacances de Noël et du jour de l’an dépassaient leurs prévisions. Avec un enneigement de qualité et une météo favorable, les Pyrénées terminent avec une hausse de 10% et l’Isère de + 20% par rapport à l’année 2019 »

 

Le bilan de l’hébergeur Pierre & Vacances affiche 86 % de taux d’occupation et relève une tendance nette pour les réservations de dernière minute. En voici quelques chiffres clef.

 

 

86 % : c’est le taux d’occupation enregistré cet hiver par Pierre & Vacances sur ses résidences à la montagne.

 

59 % : c’est le pourcentage de séjours réservés moins d’un mois avant le départ. Contre 21 % entre un et deux mois à l’avance. Alors que les vacances à la neige se préparaient auparavant bien en amont.
Autre tendance, les vacanciers préfèrent les séjours allant du dimanche au dimanche, ces derniers étant en augmentation de 14 %. Ce qui permet d’éviter les samedis trop chargés sur les routes. Aussi, pour les vacances scolaires de l’hiver 2023, Pierre & Vacances proposera un quart de ses séjours à Avoriaz, Méribel, La Plagne avec une arrivée le dimanche.

 

57 % : c’est le pourcentage de réservations effectuées par les vacanciers français. Une proportion stable par rapport à 2019. « La clientèle étrangère a été au rendez-vous malgré un contexte incertain en début de la saison : 43 % », note le groupe. Les Néerlandais arrivant en tête (sans doute en raison des restrictions en Autriche), suivis des clientèles britannique et belge.

 

1,1 milliard € : c’est le montant de la dette de Pierre & Vacances. Et ce, après dix exercices déficitaires consécutifs. Une situation que la crise sanitaire n’a fait qu’accentuer.
En mars dernier, le montage permettant le sauvetage du leader européen de la résidence de tourisme a été rendu public : les britanniques Fidera et Atream détiendront chacun entre 20 % et 25 % du groupe et seront associés au français Alcentra. L’État sera également un actionnaire indirect par le truchement des prêts garantis par l’État accordés pendant la crise. Quant au fondateur de Pierre et Vacances, Gérard Brémond, il conservera moins de 4 % de son empire.


 

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