Selon une enquête réalisée auprès de 1 300 personnes, celles qui vont restreindre leur budget sont 10% de plus que l'an dernier.
Pour la troisième année consécutive, Benchmark Group a réalisé une enquête en ligne auprès de 1 321 personnes volontaires, sur leurs intentions de départ cet été. L'enquête a été menée du 27 janvier au 15 février, en pleines crises tunisienne et égyptienne.
Premier constat : les personnes qui déclarent vouloir dépenser moins sont 10% de plus que l'an dernier, et représentent aujourd'hui 28% des réponses. Autrement dit, le budget est plus serré cette année qu'auparavant, et c'est sur le poste hébergement que l'arbitrage se fera. L'hébergement gratuit, en famille ou chez des amis, est en hausse de 7 points. Si cette frange de la population, qui compte dépenser moins, est en forte croissance, 34% des sondés pensent néanmoins dépenser plus que l'an dernier.
Les Français restent attentifs à la qualité de la destination et à la proximité des centres d'intérêt. Sans surprise – c'est une statistique stable –, ils sont 70% à vouloir rester en France cet été, et 30% à partir à l'étranger.
En France, sur les 61% qui déclarent aller en bord de mer, c'est la Côte d'Azur, la Corse et l'Aquitaine qui sont en tête des régions les plus citées, au détriment de la Bretagne.
Quant à l'étranger, la Tunisie est rétrogradée à la dixième place, contre la troisième place l'année dernière. L'Espagne, l'Italie et la Grèce constituent le nouveau trio de tête dans les intentions de départ, avec près de 40% des réponses.
En corollaire, 32% des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà réservé leurs vacances d'été au moment de l'enquête. "Elles savent que plus elles réservent tôt, plus le tarif est intéressant et correspond à leur budget", indique Gilles Blanc, directeur d'études chez Benchmark.
Catalina Cueto