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E-tourisme

Les 3 conseils de Marion Carrette (OuiCar) aux créateurs de start-up


Publié le : 11.12.2015 I Dernière Mise à jour : 11.12.2015
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I Crédit photo Marion Carrette, la fondatrice de OuiCar, lors de l'interview réalisée par Tour Hebdo dans les locaux de la start-up dans Silicon Sentier à Paris ©J-P. Glatigny/Visavu pour Tour Hebdo

Tour Hebdo a rencontré Marion Carrette, la fondatrice de la plate-forme de location de voitures entre particuliers. A faire ou à éviter : les conseils de l'entrepreneuse tirés de son expérience.

Marion Carrette a hérité de l'esprit d'entreprendre au berceau : fille et petite-fille de chef d'entreprise, elle a toujours voulu créer sa structure, bien avant les bancs de l'Essec, dont elle sort diplômée en 1996. En 2007 elle fonde Zilok, une plate-forme de location collaborative, puis OuiCar, sa déclinaison sur le segment de la location de voitures, racheté par la SNCF en juillet dernier.

Ses trois principaux conseils aux entrepreneurs :

1. Foncer. "Mon premier conseil serait de foncer, de ne pas trop se poser de questions".

2. Rester "focus". "A mon avis, il y a deux choses auxquelles il faut faire attention : la première c’est rester "focus" quand on a une idée et que l’on veut la développer, potentiellement il y a beaucoup de choses qui pourraient vous détourner de l’objectif.

On pense à des dérivés qui pourraient gagner de l’argent, comme cela a été le cas pour nous avec Ouicar, c’est difficile car c’est très tentant. J’ai eu par exemple il y a quelques années un appel d’offres de La Poste. Je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas y répondre et finalement j’ai résisté pour rester concentrer sur ma cible".

3. Garder un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. "Je pense qu'il faut veiller à garder un équilibre. C’est peut-être féminin, je ne sais pas, mais ce n’est pas un sprint de créer une entreprise, c’est plutôt un marathon sur plusieurs années. Il ne faut pas s’épuiser, mais se ménager des plages, couper, arrêter de penser.

Pendant longtemps j’ai beaucoup complexé car le weekend je ne pensais pas au boulot. Alors que j’étais entrepreneur, j’avais ma boite, et je revenais le lundi matin en me disant "mince!..." Je voyais beaucoup de gens qui autour de moi étaient obsédés par le boulot, matin, midi et soir et weekend.

Au début je me disais que je n’étais peut-être pas un vrai entrepreneur... Finalement je me suis rendue compte que c’était vraiment une force énorme, car je profitais complètement de mes weekends et j’arrivais le lundi complètement ressourcée. Il y a beaucoup d’entrepreneurs qui deviennent monomaniaque, qui ne parlent plus que de ça, qui ne font plus que ça. Ils mettent finalement de côté toute leur vie perso et se brûlent les ailes. Il faut durer".

Propos recueillis par Virginie Dennemont


Pour les abonnés à l'édition numérique de Tour Hebdo, retrouvez le Pdf de l'interview de 4 pages de Marion Carrette parue dans le N°1566 du magazine daté novembre 2015.

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