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E-tourisme

Carlili fait évoluer son modèle pour mieux coller à la demande


Publié le : 21.07.2016 I Dernière Mise à jour : 21.07.2016
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I Crédit photo Vincent Moindrot, cofondateur et directeur général de Carlili, lors de l'inauguration des nouveaux locaux du Welcome City Lab début juillet, dans les tours Gamma à Paris. ©VD

La start-up spécialisée dans la location de voiture livrée au client a mis de côté son modèle collaboratif pour travailler avec des loueurs professionnels.

Agilité. Les start-up doivent en avoir en réserve. C'est le cas de Carlili, dont le concept consiste à livrer une voiture de location à l'endroit demandé par le client.

La jeune société a changé son fusil d'épaule en début d'année, en ne proposant plus des voitures de particuliers, mais en se rapprochant de loueurs indépendants ou franchisés. "Les clients étaient déçus de la qualité des véhicules de particuliers", argue Vincent Moindrot, cofondateur de Carlili, qui vise une clientèle urbaine CSP+, âgée de 30 à 50 ans, ne possédant pas nécessairement de véhicule et en quête d'un service de qualité.

L'atout revendiqué par Carlili : éviter au client de se déplacer en agence de location et ne pas être contraint par un horaire de dépôt du véhicule. Selon l'entrepreneur, de nombreux clients craignent de laisser la voiture sans surveillance en dehors des horaires d'ouverture des agences de location, dans le cas où ces dernières ne disposent pas d'un parking sécurisé, et d'être tenus pour responsables d'éventuelles dégradations. "Ils veulent la tranquillité d'esprit jusqu'au bout", dit-il.

Par ailleurs, le fondateur de Carlili assure que le service de livraison du véhicule ne revient pas plus cher qu'une prise en charge chez les loueurs, à raison de 175€ les 3,5 jours de location en moyenne.

Une première levée de fonds à la rentrée

Inspiré du modèle de Skurt, start-up américaine basée à Los Angeles, Carlili se félicite de ne pas avoir de concurrent en Europe, et se fait fort de capter rapidement une part importante du marché. Sans toutefois chiffrer ses objectifs, seulement qualifiés d'"ambitieux" à ce stade. Le fondateur dit osciller entre 100 et 150 clients mensuels en ce début d'été, et réaliser un quart des réservations en dernière minute.

Pour faire tourner l'activité, l'équipe de cinq personnes de Carlili travaille avec une vingtaine de "car sitters" (les livreurs de voitures) et en vise 400 à terme, essentiellement "des étudiants qui font cela en complément de leurs études". Quant au nombre de partenaires loueurs de voitures, une dizaine aujourd'hui, "l'idéal serait d'en atteindre 180 sur les 360 agences potentielles en France".

Un an après sa création, Carlili prévoit de réaliser sa première levée de fonds, d'un montant "de plusieurs centaines de milliers d'euros", d'ici l'automne. "On pense que l'on tient le bon modèle", sourit Vincent Moindrot, en présentant l'emplacement réservé à la jeune start-up dans les nouveaux locaux du Welcome City Lab au-dessus de la Gare de Lyon à Paris…

Le tour de table de la rentrée doit permettre d'investir dans la technologie, avant de viser dans un deuxième temps le déploiement à l'international. D'ici là, Carlili, comme nombre de ses consœurs start-up, aura peut-être procédé à de nouveaux ajustements. Agile, toujours…

V. Dennemont

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