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Fusion TUI/Transat : les salariés descendent dans la rue


Publié le : 23.05.2017 I Dernière Mise à jour : 23.05.2017
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I Crédit photo Les salariés de Transat France ont manifesté cet après-midi devant la mairie d'Ivry-sur Seine, à proximité du siège du voyagiste. ©DR

Alors que la direction de TUI France insiste sur les avancées du Plan de Départ Volontaire, les salariés de Transat France se sont mobilisés en nombre cet après-midi.

"Nous sommes plus de 300 sur le parvis de la mairie d’Ivry-sur Seine où nous allons être reçus par les élus", commentait à 14h15 Erika Kraichette, secrétaire du CE de Transat France.

Les salariés de Transat France ont en effet répondu nombreux à l’appel de leurs syndicats (CFDT et Usapie) les enjoignant à cesser le travail ce mardi après-midi pour une marche revendicative au départ du siège de Look Voyages et Transat France. 

Révolte et désarroi

Avec des banderoles "Non aux suppressions de postes" et escorté de Looky, la mascotte des clubs Lookéa, les salariés de Transat France veulent marquer leur résistance au Plan de départ Volontaire (PDV) portant sur 311 postes dans le cadre du projet de fusion avec TUI France. "Ce sont des postes ouverts au volontariat pas des postes supprimés", précise la direction de TUI France ajoutant qu’il est prévu que 99 postes soient créés, soit un net de 212 postes. 

"Transat France n'a aucun poids dans cette négociation, et nous sommes pris en otages", déploraient hier dans un communiqué les élus syndicaux de la CFDT et de l’Usapie, titulaires de seulement 29% des voix au CCE. "Nous sommes révoltés par la tournure des événements".

Hier, la dernière réunion du CCE s’est terminée sans qu’un accord ne soit trouvé sur les modalités d’accompagnement du PDV. FO et la CGT, majoritaires chez TUI France, ont fait savoir qu’ils ne signeraient pas le texte présenté par la direction.

Celle-ci a confirmé par communiqué dans la soirée "qu’aucun accord n’avait été trouvé". Elle met pourtant en avant un certain nombre "d’améliorations" proposées au cours des 10 réunions organisées pour "tenir compte des demandes des délégués syndicaux et pour accompagner au mieux chaque salarié dans son projet professionnel".

"Il est vrai que des propositions ont été faites mais elles sont insuffisantes", juge Lazare Razkallah, secrétaire général du CCE pointant notamment la durée trop courte du congé de reclassement, fixée à 9 mois, pour un salarié de moins de 50 ans avec 10 ans d’ancienneté ou encore l’indemnité de départ calculée sur la base de 0,75% du salaire brut par année d’ancienneté.

"Nous appelons donc les salariés de TUIFrance/Transat France à ne pas se porter volontaires, la direction ne pouvant obliger personne à partir à l’exception des 37 salariés dont le contrat de travail est modifié et qui, en cas de refus, seront licenciés", ajoute-t-il. 

Entre 40 000 et 200 000€ d’indemnités

Les mesures d’accompagnement sont pourtant "favorables", estime la direction de TUI France dans son communiqué. D’après des "simulations" effectuées en fonction de l’âge, de l’ancienneté et du salaire des salariés, la fourchette serait comprise entre "40 000 € et 200 000 €, ce calcul variant en fonction de la situation personnelle de chacun".

En l’absence de signature des délégués syndicaux, la Direction de TUI France va maintenant présenter une note unilatérale qui sera soumise à l’avis consultatif des instances représentatives du personnel, en même temps que l’avis sur le projet de réorganisation.

Après le rendu des avis des CHSCT, CE et CCE le 6 juin sur le projet de réorganisation et de PDV, le document unilatéral fixant les conditions de départ sera envoyé à la Direccte (Direction départementale de l'emploi) qui disposera d'un délai de 21 jours pour homologuer le plan.

Pascale Filliâtre

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