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TUI France : pas d’accord en vue entre direction et syndicats


Publié le : 22.05.2017 I Dernière Mise à jour : 22.05.2017
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I Crédit photo L'appel à la grève est maintenu demain à 14 heures. ©Adobe Stock

Les syndicats ne devraient pas signer le Plan de Départ Volontaire. L’appel à la grève est maintenu pour demain. 

Ambiance très tendue depuis ce matin 10 heures au siège de TUI France où se tient la dernière réunion du CCE entre les représentants des salariés et la direction. Le Plan de Départ Volontaire (PDV) présenté dans la cadre de la fusion entre TUI France et Transat France soulève la colère des syndicats qui jugent les propositions de la direction "insuffisantes".

Aucun point - budget de formation, congé de reclassement, rachat de trimestres ni surtout enveloppe de départ - n’aurait fait l’objet d’améliorations significatives.

"En l’état, c’est non !"

Dans un nouveau communiqué adressé à la mi-journée aux salariés, les élus de Transat France résument ainsi la situation "Les propositions faites ne favorisent pas les populations les plus fragiles. (…) La direction campe sur ses positions. Elle estime avoir fait suffisamment d’efforts et affirme que la grève n’est pas un moyen de pression".

Pour mémoire, la CFDT et l’USAPIE, les deux syndicats de Transat France, ont lancé le 19 mai un appel pour un arrêt de travail demain mardi 23 mai, espérant ainsi peser dans les négociations.

Après une suspension de séance, le CCE a repris à 16 heures. Il semblerait qu’à ce stade, aucun syndicat ne soit disposé à signer d’accord ni global, ni partiel. Ceux de Transat France ne représentent que 29% des voix mais FO et la CGT, les deux syndicats majoritaires de TUI France, sont affirmatifs. "FO ne signera pas", a fait savoir son représentant Jorge Partida à notre confrère Tourmag. "En l’état, c’est NON !", nous dit de son côté, alors qu’il est encore en réunion, Lazare Razkallah, secrétaire général du CCE et élu CGT. 

Il regrette notamment le congé de reclassement de seulement 9 mois accordé aux salariés ayant moins de 10 ans d’ancienneté. Plus généralement, il estime que le groupe pourrait être bien plus généreux pour encourager les départs volontaires. "La direction n’aura pas son quota", estime-t-il.

En tout état de cause, si les syndicats refusaient de signer, la direction présenterait à la Direccte, la direction du travail, un plan unilatéral pour homologation et non validation comme c’est le cas lorsqu’il y a accord. La Direccte aurait alors 21 jours pour se prononcer avec, en principe, un contrôle approfondi.

"Nous réunirons nos adhérents en Assemblée générale mardi 23 mai pour les consulter", indique Lazare Razkallah.

Une grève pour se faire entendre

"Transat France n’a aucun poids dans cette négociation et nous sommes pris en otage", regrettent de leur côté les élus CFDT et USAPIE. "Nous sommes révoltés par la tournure des événements et invitons les salariés qui partagent ce sentiment à venir manifester le 23 mai après-midi devant la Mairie d’Ivry-sur-Seine".

La marche devrait débuter à 14 heures après une Assemblée générale prévue au siège de Transat France à 13 heures.

Symboliquement, les salariés des deux groupes devraient également se réunir le 1er juin tous ensemble à l’invitation de l’intersyndicale. C’est le 2 juin que le CEE rendra un avis officiel sur le projet de fusion. "Il sera défavorable", prévient déjà Lazare Razkallah.

Sollicitée à plusieurs reprises, la direction de TUI France n'avait pas donné suite à nos demandes à l'heure de notre bouclage.

Pascale Filliâtre

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