Le voyagiste spécialiste de l’Océan indien vise une croissance de 30% sur la Réunion en 2018
Soléa mise résolument sur la Réunion. A l’issue du premier éductour siglé "Les Experts" organisé fin mars en compagnie de 20 agents de voyages, le TO spécialiste de l’Océan Indien a fait le point sur ses ambitions vis à vis de l’ « île intense ». "La Réunion a par le passé connu une évolution touristique en dents de scie, elle arrivait difficilement à se positionner en prix par rapport à la concurrence de pays comme la République dominicaine ou même la Thaïlande. Aujourd’hui, les clients redécouvrent cette île qui perd peu à peu son image "sac à dos" pour devenir une destination à part entière. Et la fréquentation repart fortement à la hausse.", observe Fanny Borny, la directrice de production.
Spécialiste de l’Océan Indien tout récemment entrée chez le voyagiste après l’arrivée d’Alexandre Espitalier-Noël à la direction générale en mars dernier, Fanny Borny a entrepris de faire évoluer l’offre. L’objectif ? Parallèlement aux produits packagés, développer les propositions à la carte. Qu’il s’agisse de circuits ciblés faune et flore, de vacances axées plongée, de voyages centrés sur l’observation des baleines, de découvertes dans de petits villages en chambres d’hôtes, d’expériences sportives "adrénaline", de séjours voyages de noces... la richesse des activités et de la culture de la Réunion a largement de quoi répondre à toutes les demandes spécifiques. L’émergence de ce nouveau positionnement sera visible dans la prochaine brochure annuelle qui sera publiée fin août.
"C’est la force d’une petite structure comme Soléa de pouvoir mettre son savoir faire au service d’une offre cousue main, estime Fanny Borny. D’autant que les agents de voyage ont accès à notre site pro qui détaille abondamment les caractéristiques de tous les hébergements." Convaincu que la Réunion, jusqu’ici relativement méconnue, présente un fort potentiel, le voyagiste affiche de solides ambitions sur la destination : l’île était sa 5ème destination en 2016, elle devrait monter à la 4ème place dès cette année et l’objectif vise une croissance de 30% en 2018.
Béatrice d’Erceville