
Le self-boarding totalement automatique est désormais mis en place sur les vols domestiques en Grande-Bretagne.
C’est "à la tête du client" que s’ouvre le portillon automatique donnant accès à bord des avions de British Airways. On peut résumer ainsi la technologie mise en œuvre par la compagnie britannique sur ses vols intérieurs au départ du terminal 5 de Londres-Heathrow. Ces nouvelles portes qui s’ouvrent grâce à des données biométriques et à la reconnaissance faciale, ont pour double objectif de rendre plus fluide la circulation des passagers de British Airways dans les aéroports et de renforcer leur sécurité.
Un balayage facial numérique du voyageur est enregistré lors de son passage au point de sûreté où sont contrôlés notamment ses bagages à main. Une fois à la porte d'embarquement, le visage du passager est comparé avec son scan facial saisi à la sûreté.
A Roissy, le self-boarding n'est pas entièrement automatisé
Le voyageur présente alors lui-même sa carte d'embarquement au lecteur du portillon et les données lues sont croisées et validées pour lui ouvrir l'accès à l'avion. D'une part, on est donc sûr que le passager est bien passé préalablement au filtre de sûreté. D’autre part, le système vérifie que la carte d’embarquement n’a pas été échangée avec un autre passager, ce qui est une source de fraude tarifaire.
Un système comparable existe bien en France, mis en place progressivement à Roissy-CDG. Mais, comme c’est souvent le cas, la technologie utilisée a "un avion de retard". Un agent de la compagnie aérienne reste ici nécessaire pour vérifier que le nom est le même sur la carte d’accès à bord et sur le passeport ou la carte d’identité du passager. Ce qui pourrait très bien être fait par un automate.
Thierry Vigoureux