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Transport

ferroviaire - TGV : les contrôles avant l’accès à bord vont se généraliser


Publié le : 03.04.2017 I Dernière Mise à jour : 03.04.2017
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I Crédit photo La fraude coûte chaque année 300 millions d’euros à la SNCF, dont 100 millions d'euros uniquement sur le TGV. ©Adobe Stock

Quatorze gares vont être équipées de contrôles sur le quai avant d’embarquer à bord des rames.

Prendre le TGV comme l’avion, c’est la solution trouvée par la SNCF pour endiguer la fraude à bord des trains. Après une phase d'essai, où l’accès à 1 700 TGV (soit 325 000 clients) a été contrôlé, la SNCF démarre le déploiement de portillons où seront contrôlés, dans la plupart des cas, la validité des titres de transport.

Ces nouveaux équipements mis en place ce matin gare Montparnasse à Paris visent avant tout à éviter la fraude à bord des TGV et n’ont pas de vocation de sûreté et de détection de matériel prohibé.

Bien qu’équipés de vantaux en verre, ils s’apparentent aux tourniquets d’accès du métro parisien. Le voyageur présente son titre de transport papier ou numérique (smartphone) devant un lecteur optique. Il est éventuellement guidé pour l’opération par une assistance sonore. Si le titre contrôlé est valable, le portillon s’ouvre. Sinon, une alerte prévient un agent qui vient assister le voyageur.

Cela pourrait être le cas des clients Pro autorisés à prendre le TGV d’avant ou d’après l’horaire réservé. Une file dédiée devrait leur être réservée. De même, les personnes à mobilité réduite seront assistées par des agents SNCF avec des passages élargis. Un agent peut autoriser une personne à accompagner un voyageur, comme c’est souvent le cas lors de déplacement de familles.

Ces nouveaux équipements présentent un vrai intérêt en termes de tranquillité et de sérénité à bord : on limite considérablement les incivilités dans les trains quand on filtre la fraude à quai, indique la SNCF dans un communiqué. Grâce à un contrôle plus ciblé, les chefs de bord vérifient uniquement les cartes de réduction et les pièces d’identité quand cela est nécessaire. Les chefs de bord ont du temps libéré pour prendre soin des voyageurs, par exemple pour replacer les clients qui ont pris le train d’avant ou d’après ou renseigner sur les correspondances et les services à bord.

Un investissement de plus de 15 millions d'euros

Après la gare de Paris-Montparnasse, ces barrières seront déployées dans treize autres gares TGV. Marseille en mai, puis Rennes, Nantes et le Hall 2 de la gare de Paris-Lyon en juin, la gare de Paris-Nord en juillet. Aix-TGV, Lyon-Perrache, Paris-Est suivront cet automne et enfin Bordeaux, Le Mans, Saint-Pierre-des-Corps et Tours fin 2017 et début 2018. Pour Lyon Part-Dieu, ce sera en 2022 après rénovation de la gare.

La SNCF a investi 15,4 millions d’euros et budgète trois millions d'euros de maintenance sur dix ans. La fraude coûte chaque année 300 millions d’euros à la SNCF, dont 100 millions d'euros uniquement sur le TGV. Quand le déploiement sera terminé, le retour sur investissement devrait demander quelques mois…

Thierry Vigoureux

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