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Transport

IATA remet en cause l'electronics ban


Publié le : 31.03.2017 I Dernière Mise à jour : 31.03.2017
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I Crédit photo Alexandre de Juniac, DG de IATA, demande une meilleure coordination entre gouvernements et compagnies aériennes. ©Wikimedia

L'association des transporteurs aériens s'attaque à la nouvelle restriction imposée par les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Son patron, Alexandre de Juniac, ne décolère pas.

Alors que plusieurs compagnies aériennes ont été contraintes de se plier à "l'electronics ban", une nouvelle règle imposée par les Etats-Unis et le Royaume-Uni visant à restreindre le transport en cabine d'appareils électroniques sur certains vols au départ du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, IATA monte au créneau. L'association du transport aérien international demande aux gouvernements américain et britannique de "trouver d'urgence des solutions de rechange".

"Les mesures actuelles ne constituent pas une solution acceptable à long terme aux menaces qu'elles tentent d’atténuer", estime Alexandre de Juniac, pour qui "la situation actuelle est inacceptable".

Le directeur général de l'association va même plus loin en mettant en doute le bien fondé des nouvelles règles. "Même à court terme, il est difficile de concevoir leur efficacité", affirme Alexandre de Juniac, qui s'étonne que les Etats-Unis et le Royaume-Uni n'aient pas arrêté une liste commune d’aéroports.

"Pourquoi un ordinateur portable est-il sans danger sur certains vols, et non sur d'autres, y compris lorsqu'il s'agit de vols en partance d'un même aéroport", ironise-t-il. Le patron de IATA s'inquiète aussi des "distorsions commerciales" entre compagnies, qualifiées de "graves".

Qatar Airways a annoncé jeudi qu'elle prêtera gratuitement des ordinateurs portables à certains passagers de la classe affaires en direction des Etats-Unis, dans un effort pour contourner l'interdiction américaine et britannique de certains appareils électroniques en cabine.

Un meilleur partage de l'information

La solution pourrait passer par une vérification plus pointue des équipements électroniques lors de l'embarquement. Alexandre de Juniac plaide également pour un meilleur partage de l'information et plus de coordination entre les gouvernements et l'industrie.

"Les compagnies aériennes ne demandent pas d'accéder aux secrets d'Etat", lance-t-il, "Mais il faut partager l'information car c'est le seul moyen d'arrêter les terroristes avant même qu'ils ne puissent s'approcher d'un aéroport ou d'un aéronef". Reste à savoir si les gouvernements américain et britannique répondront à cet appel. Rien n'est moins sûr…

Didier Forray

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