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Transport

aérien - Les synergies entre La Compagnie et XL Airways se mettent en place


Publié le : 17.03.2017 I Dernière Mise à jour : 17.03.2017
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Les passagers de La Compagnie pourront bientôt cumuler des miles et les utiliser pour voyager sur le réseau de XL Airways. I Crédit photo ©Adobe Stock

Code-share, programme de fidélisation, offre combinée ... Les deux compagnies font évoluer leur offre sur l'axe Paris-New York.

New York est actuellement la destination unique de La Compagnie, ce transporteur français qui vole depuis Roissy-CDG avec deux Boeing 757-200 équipés de seulement 74 sièges-lits en classe affaires.

Par ailleurs, La Compagnie (100 salariés, 50 000 passagers transportés en 2016, 40 millions d’euros de CA, en perte) a rejoint depuis l’an dernier XL Airways (600 salariés, 750 000 passagers transportés, 250 millions d’euros de CA, à l’équilibre).

Celle-ci propose aussi l’été des quotidiens en A330 en configuration low-cost (360 ou 408 sièges) vers New York. La synergie entre les deux catégories de trafic existe pourtant.

En effet, à l’aller, un vol de jour XL Airways n’est pas pesant en classe éco, le temps de déjeuner, de faire une petite sieste et de regarder un film. En revanche, au retour, il est apprécié de dîner au salon de l’aéroport de Newark, puis d’embarquer pour un vol certes assez court vers Paris mais où il est possible de dormir sur le siège-lit.

Pour cela, un code share va être mis en place entre les deux compagnies permettant de combiner les tarifs (à voir en GDS cet automne). Outre les classiques achats de carburant, d’assurances, de maintenance, c’est l’une des synergies que met en place Laurent Magnin, patron de La Compagnie et de XL Airways.

Un programme de fidélisation va également bientôt entrer en service. Les passagers de La Compagnie, habitués du Paris-New York, pourront cumuler des miles et les utiliser pour voyager sur le réseau de XL Airways (USA, Caraïbes, océan Indien).

Des ventes essentiellement en agences

Même avec deux avions, on peut être un acteur qui compte dans le paysage aérien. Dès vendredi prochain, avec le retour du deuxième quotidien CDG 1-Newark, La Compagnie, avec 148 sièges par jour, sera le deuxième opérateur en classe affaires vers New York derrière Air France mais loin devant les compagnies américaines. Un passager sur deux est d’ailleurs américain.

Pourtant La Compagnie (contrairement à XL) n’a pas investi en marketing outre-Atlantique, ce qui explique que 95% des ventes passent par les agences de voyages. Pour XL Airways, sur le marché français, 70% des ventes s’effectuent en AGV et le reste par internet. "Les deux équipes ont travaillé de manière différente", constate Laurent Magnin, PDG de La Compagnie et de XL Airways, "et souvent la vérité est au milieu".

Celui-ci doit sans cesse s’adapter à deux extrêmes de modèles de compagnies aériennes. "La Compagnie doit se battre pour passer de 80 à 95% de remplissage pour que l’équilibre financier dans dix huit mois soit atteint", souligne-t-il.

Les atouts : un coupon moyen entre 1 800 et 2 000 euros aller et retour quand celui d’Air France ou des américaines tourne autour de 3 500 euros. La fluidité de Newark et sa proximité de Manhattan rendent aussi la liaison attrayante de même que l’arrivée à CDG 1 où il n’y a pas d’attente au passage de la police aux frontières contrairement à CDG 2.

Mais plus que de piquer des clients aux autres transporteurs, La Compagnie attire de nouveaux passagers qui ne peuvent payer le tarif affaires plein pot. Et l’offre combinée XL Airways en éco à l’aller de Paris avec retour en affaires sur La Compagnie ne fera que renforcer cette tendance.

De nouvelles dessertes en vue

Les deux Boeing 757 actuels ne seront pas éternels et dès 2019 Laurent Magnin songe à utiliser sur Paris-New York des A321neo, ces Airbus monocouloir de nouvelle génération qui peuvent rallier l’Europe de l’ouest à la côte est américaine.

"L’avenir passe peut-être aussi par la province", évoque Jean-Charles Périneau, directeur commercial de La Compagnie, "en exploitant la dizaine de week-ends de pics de trafic estival, par exemple, au départ de Toulouse pendant les semaines où la desserte Paris-New York s’essouffle avec le ralentissement des affaires pendant les vacances". Cela peut être un objectif pour 2018.

A plus long terme, La Compagnie regarde la croissance du trafic affaires vers des places africaines comme Abidjan, mais aussi vers l’Inde.

Thierry Vigoureux

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