
Pour consolider cette reprise, des fonds vont être alloués à la modernisation des infrastructures touristiques et un système d'e-visa va être lancé.
C’est un soulagement pour les professionnels du tourisme égyptiens. En décembre dernier, 551 600 touristes étrangers ont visité le pays, contre 440 000 un an auparavant à la même période, selon le bureau des statistiques égyptien.
Et cette reprise pourrait être durable : "en janvier, la situation a été bien meilleure que les années précédentes", selon la porte-parole du ministère du Tourisme, Omaïma al-Husseini. Entre octobre et janvier, le nombre de réservations "est aussi plus élevé que pour la même période il y a un an", estime Karim Mohsen, président de la Fédération égyptienne des chambres de tourisme.
Les touristes chinois, japonais et ukrainiens sont les plus présents. A l’inverse, les Britanniques, les Russes, les Français et les Allemands peinent à revenir depuis l’attentat à la bombe survenu au-dessus du désert du Sinaï le 31 octobre 2015. La Russie avait alors suspendu tous ses vols en direction de l’Egypte, et la Grande-Bretagne tous les avions à destination de Charm el-Cheikh.
Un système d’e-visa et des fonds pour aider le secteur
Pour consolider cette reprise, le gouvernement égyptien réfléchit à un système de visa électronique pour certaines nationalités. Les ressortissants français ne sont pas concernés à ce jour par ce projet.
"Le système est déjà très simple pour les Français puisque le visa d’entrée s’obtient à l’arrivée, à l’aéroport, sur présentation d’un passeport ou d’une carte d’identité, rappelle l’office du tourisme d’Egypte à Paris. En revanche, cela peut intéresser des ressortissants d’autres nationalités résidant en France."
De son côté, la Banque Centrale égyptienne a annoncé en début d’année qu’elle allouerait cinq milliards de livres égyptiennes (plus de 290 millions d’euros) à la modernisation d'hôtels, de centres touristiques et de bateaux flottants sur le Nil.
M.G. avec AFP