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Réceptif

Matthias Fekl part à la rencontre des pros du tourisme américains


Publié le : 17.02.2017 I Dernière Mise à jour : 17.02.2017
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Cette escale new-yorkaise était également l’occasion pour Matthias Fekl de présenter le calendrier touristique et culturel 2017 de l’Hexagone. I Crédit photo ©EU2016 SK/Wikipedia

Le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur et à la promotion du tourisme est en déplacement aux Etats-Unis pour vanter les mérites de la destination France.

Matthias Fekl était à New York ce jeudi pour "rencontrer les représentants des professionnels américains du tourisme de loisirs et d’affaires". À l’occasion de cette visite, il s’est également "adressé à la presse spécialisée américaine afin d’évoquer les mesures renforcées mises en œuvre par le gouvernement afin d’assurer la sécurité" des visiteurs, d'après le ministère des Affaires étrangères.

Cette escale new-yorkaise était également l’opportunité pour Matthias Fekl de présenter le calendrier touristique et culturel 2017 de l’Hexagone, alors que les autorités françaises cherchent à retrouver un certain équilibre concernant la fréquentation des touristes américains.

Avec 3,6 millions de visiteurs, la clientèle US a enregistré une baisse de 2,4% en 2016. Les chiffres sont cependant plus flatteurs concernant le seul dernier trimestre de l’année (+3,9%). Il faut dire que la comparaison s’effectue sur une base fortement dégradée, la clientèle américaine faisant partie des marchés sources "long courrier" les plus affectés par le contexte sécuritaire post-attentats.

La tendance n’en reste pas moins positive, prémices d’une reprise plus durable de la fréquentation des touristes américains.

Rebond de la fréquentation au quatrième trimestre

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a d’ailleurs confirmé l’amorce d’une reprise sur les trois derniers mois de l’année 2016 (+2,9%) tous marchés confondus. Sur l’ensemble de l’exercice, le nombre de visiteurs étrangers a cependant enregistré une baisse comprise entre 2,3% et 2,9%, loin d’être suffisante pour ravir à la France sa place de première destination touristique mondiale avec 82,5 millions d’arrivées internationales en 2016.

Cette baisse du nombre de visiteurs étrangers a notamment concerné les destinations phares du pays, entre autres la région parisienne ou la côte d’Azur. Comme le rappellent nos confrères du Parisien, la désaffection de la clientèle a particulièrement affecté les "grands monuments."

Chute des entrées de 39% pour la Tour Montparnasse, de 24% pour l’Arc de Triomphe, 10% pour le château de Versailles ou le Panthéon… Sur la centaine de monuments gérés par le Centre des monuments nationaux, la baisse atteint 6,8%, avec "près de 600 000 visiteurs de moins qu’en 2015," rapporte le quotidien.

Un contexte propice au succès des "petits" monuments

Signe de l’écart qui s’est creusé entre les destinations internationales phares de l’Hexagone et les régions moins exposées du pays, l’activité ne donne en revanche pas de signe d’essoufflement dans de nombreux sites touristiques "secondaires", notamment en régions – la Sainte-Chapelle étant l’exception parisienne qui confirme la règle, avec +1% de fréquentation l'an dernier.

Le Parisien évoque ainsi plusieurs "petits" sites touristiques qui, notamment grâce à leur calendrier événementiel, ont enregistré des performances record l’an dernier : maison de Clémenceau en Vendée (+40% de fréquentation), fort de Saint-André dans le Gard (+31%), château d’Aulteribe dans le Puy-de-Dôme (+26%), château de Champs-sur-Marne en Seine-et-Marne (+19%), etc.

Même la citadelle de Carcassonne, attraction phare à l’international, a enregistré une croissance de 2% l’an dernier. Cet engouement pour un tourisme plus "régional" démontre en tout cas que s’ils ont parfois eu tendance à éviter les sites les plus fréquentés – voire exposés – à l’échelle nationale, les visiteurs français comme étrangers ne se sont pas pour autant détournés des destinations secondaires. Les performances positives de l'hôtellerie régionale en 2016, notamment dans le Grand Ouest, en témoignent.

Signe qu’après les événements orageux et le contexte parfois tragique de ces derniers-mois, c’est bien souvent au calme, dans des destinations jugées plus "familiales", que la clientèle a choisi de s’échapper pour reprendre un peu d’air.

S.T.

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