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Transport

aérien - Les compagnies aériennes veulent un meilleur encadrement des grèves


Publié le : 25.01.2017 I Dernière Mise à jour : 25.01.2017
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Le BAR réclame une loi qui obligerait les grévistes du contrôle aérien à se déclarer 48 heures à l’avance. I Crédit photo ©Fotolia

Le BAR France, qui représente 76 compagnies, demande une loi Diard pour le contrôle aérien.

Pas moins de onze mouvements de grève du contrôle aérien ont émaillé l’année 2016. Jean-Pierre Sauvage, qui a été reconduit pour trois ans président du BAR France (Board of Airlines Representatives in France), fustige certaines de ces grèves lancées par les aiguilleurs du ciel CGT par solidarité avec les mouvements contre la loi Travail qui ne les concernent pas, selon lui.

Dans six des arrêts de travail, des abattements importants des programmes des compagnies aériennes ont été nécessaires malgré une poignée de grévistes. Aussi le BAR (comme d’autres organisations patronales ou de passagers) réclame une "loi Diard" qui obligerait les grévistes du contrôle aérien comme les salariés des compagnies à se déclarer 48 heures à l’avance. Le programme des vols pourrait alors être optimisé en fonction des capacités disponibles.

A cette demande, Patrick Gandil, directeur général de l’aviation civile, reçu à l’issue de l’AG du BAR oppose le statut de la fonction publique des contrôleurs qui ne permet pas un tel changement.

Il souligne les vertus du nouveau protocole qui vient d’être signé pour trois ans avec les aiguilleurs. Le gain de productivité principal concerne les pics annuels de trafic correspondant aux vacances d’été.

"Il faut jouer sur le temps de travail et les pauses sans toucher à la sécurité", explique-t-il en présentant la nouvelle organisation. "Désormais les équipes dans les centres de contrôle travailleront sept jours contre six auparavant sur un cycle de douze, ce qui est compensé par un système de primes", précise-t-il. 72% des organisations professionnelles ont signé ce protocole, mais pas la CGT.

Une sécurité renforcée

La sûreté est un des domaines d’action importants de la DGAC. Cela va de la gestion du survol d’une zone de conflits pour éviter qu’un avion de ligne ne soit abattu par un missile à la surveillance des environs des aéroports en France mais aussi à l’extérieur, là où des avions français font escale.

Cela concerne aussi le logiciel qui permet de gérer les badges rouges, ceux qui donnent accès aux zones réservées des aéroports et aux avions. Une vérification n’intervenait que tous les trois ans lors du renouvellement du badge. Désormais, des connexions avec les bases de données de la police et de la gendarmerie permettent de suspendre le badge si une enquête sur une radicalisation ou une appartenance au grand banditisme est en cours.

Autre nouveauté 2017, des radars anti-drones vont être implantés sur les grands aéroports.

Thierry Vigoureux

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