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Transport

aérien - American Airlines parie sur le 787 pour faire la différence


Publié le : 17.01.2017 I Dernière Mise à jour : 17.01.2017
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Le Dreamliner assure la liaison Dallas-Paris depuis le 10 janvier dernier. I Crédit photo ©T.Beaurepère

Cet appareil est équipé de la nouvelle classe Premium Economy. Elle sera déployée sur une partie de la flotte long courrier d’ici à 2018. 

C’est fidèle à la tradition — sous les lances à eaux des pompiers — que le nouveau Boeing 787-900 (Dreamliner) d’American Airlines a atterri à l’aéroport de Roissy, le 10 janvier dernier. L’appareil, déjà déployé sur Dallas-Madrid et Dallas-Sao Paulo, opère dorénavant la ligne quotidienne Paris-Dallas. Pour l’occasion, les passagers de la compagnie américaine ont été bichonnés : distribution de chapeaux Stetson à Roissy et gâteaux ornés du logo American Airlines à déguster en salle d’embarquement.

A bord, ils ont profité des dernières innovations, notamment une classe affaires équipée de 30 sièges-lits, mais aussi de la toute nouvelle classe Premium Economy : 21 sièges, un espace plus large porté à 38 cm entre deux rangées, ou encore des menus améliorés. Elle sera déployée sur l’ensemble des Boeing 777 et 787, Airbus A330 et A350 d’American Airlines dans les deux ans.

Quant aux 234 sièges de la classe économique, ils sont tous équipés d’un écran tactile, d’une prise électrique et d'un port USB. A noter que les trois premiers rangs (vendus avec un surcoût) proposent six centimètres d’espace supplémentaire. Enfin, le wifi est accessible en vol pour tous les passagers (12 $ pour deux heures, 19 $ pour l’ensemble du vol, y compris pour ceux de la classe affaires).

Année 2017 "plate" pour la compagnie

Si elle marque l’attachement d’American Airlines à la France (sa première ligne vers l’Hexagone fut ouverte en 1985, entre Paris et Dallas justement), l’arrivée du Dreamliner est aussi l’occasion pour la compagnie américaine de reprendre la main avec un nouveau produit performant, dans un contexte difficile sur l’axe France/Etats-Unis.

L’Hexagone constitue son second marché européen, derrière la Grande-Bretagne mais devant l’Espagne et l’Allemagne. Aucun chiffre n’est communiqué, les résultats étant désormais consolidés au niveau européen dans le cadre de la joint-venture avec British Airways et Iberia. Mais Isabelle Gannoun, directrice des ventes pour la France, reconnaît que l’année 2016 a été "plate".

La faute à la concurrence extrêmement vive sur le transatlantique, avec le duo Delta-Air France mais aussi le développement de l’offre loisirs de XL Airways et surtout l’arrivée des low cost comme Norwegian, qui se traduisent par des pressions sur les prix. "Des actions commerciales ont permis de sauver l’année", ajoute Isabelle Gannoun.

Retour à la normale prévu à l'été 2017

La faute aussi au contexte dégradé, en particulier à la suite des attentats en France. Alors que le remplissage des vols se fait majoritairement aux Etats-Unis, American Airlines a pâti de la désaffection des Américains pour la France. Les conséquences de cette moindre demande ne se sont pas fait attendre, avec un ajustement des capacités à la baisse.

Cet hiver, la compagnie n’assure plus que quatre vols quotidiens (Dallas, New York, Miami et Philadelphie), contre 5 à 6 l’hiver dernier. La liaison Paris-Chicago, qui subissait jusqu’à présent un ajustement des rotations en fonction de la demande durant l’hiver, a tout simplement été supprimée ; de même que la seconde rotation quotidienne entre Paris et New York. 

L’été 2017 devrait se traduire par un retour à la normale, avec huit vols quotidiens, soit des capacités sensiblement identiques à celles de l’été dernier. Aux deux vols pour New York, et aux lignes pour Chicago, Miami, Dallas et Philadelphie, American Airlines ajoutera ses rotations saisonnières pour Boston et Charlotte.

La Premium Economy pour booster la croissance

Quant à un retour à Los Angeles abandonnée depuis plusieurs années déjà, il n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant, même si la compagnie va prendre livraison de 80 nouveaux avions cette année (dont une quinzaine de 787), après 84 en 2016 et 112 en 2015, dans le cadre d’un plan massif de renouvellement de sa flotte. "Les premières tendances pour 2017 sont positives, on le constate notamment avec les groupes", estime Isabelle Gannoun.

Reste à la compagnie — qui a désormais totalement achevée sa fusion avec US Airways — de proposer un service comparable à celui offert entre Paris et Dallas sur toutes ses lignes au départ de France. Les Boeing 777 qui volent vers Miami, puis les A330 vers Philadelphie et Charlotte, devraient être équipés de la nouvelle classe Premium Economy d’ici à 2018.

En revanche, c’est toujours l’interrogation pour le Paris-New York, opéré avec des Boeing 767 vieillissants. Isabelle Gannoun ne désespère pas de les voir remplacer par des Boeing 777 ou 787 d’ici à l'année prochaine. 

Thierry Beaurepère, à Dallas

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