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Transport

aérien - Oman Air, l'autre compagnie du Golfe, ne cache pas ses ambitions


Publié le : 16.12.2016 I Dernière Mise à jour : 16.12.2016
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I Crédit photo Seulement 17% des passagers d'Oman Air s'arrêtent à Mascate. ©Wikipedia

La compagnie de Mascate, désormais quotidienne à Paris, vole en Boeing B787 Dreamliner.

"La desserte de Paris assurée au quotidien depuis le mois d’octobre dernier booste aussi notre trafic en correspondance", se félicite Rocio Jolivet, directeur France d’Oman Air. La compagnie devrait transporter sur l’année 2016 quelque 69 000 passagers avec un remplissage de 89% entre Paris et Mascate contre 65 000 en 2015.

Attention, jusqu’au mois de mars, la configuration des B787 Dreamliner sur la ligne de Paris fluctue, ce qui demande un peu de vigilance à la réservation. Trois fois par semaine vole un B787-8, loué à Kenya Airways, offrant 30 sièges en affaires (C) et 204 en économique (Y). Les quatre autres jours, le B787-8 d’Oman Air propose 18 C et 264 Y.

L’avion est équipé d’Internet OnAir en wi-fi, ce qui nous permet de transmettre cet article.  Enfin, à partir de mars et du service d’été Iata, un B787-9 sera équipé de 30C et de 254Y, une configuration qui correspond bien au marché comptant une importante clientèle corporate, à 60%. Des promotions sont régulièrement proposées avec des billets en classe affaires à 2 500 euros TTC AR.

Correspondances vers Bangkok, l'Inde, Zanzibar, Manille, Guangzhou…

Les passagers qui ne s’arrêtent pas à Oman continuent en correspondance vers les autres pays du Golfe, Bangkok, l’Inde (14 destinations), Zanzibar, Manille, etc. Oman Air vient d’ouvrir quatre vols par semaine de Mascate vers Guangzhou (Canton) et va ouvrir Nairobi en mars avant de s’intéresser à l’Afrique du Sud.

Le nombre de destinations d’Oman Air, actuellement de 52, sera porté à 75 en 2020. En même temps, le nombre d’avions augmentera de 47 à 70. Cette croissance de la "petite" du Golfe devrait s’effectuer sur fonds propres car le gouvernement d’Oman, qui a versé cette année l’équivalent de 7 millions d’euros, n’interviendra plus.

Une épine devrait être enlevée du pied d’Oman Air dans le courant de l’année prochaine à une date non précisée avec la livraison de la nouvelle aérogare qui permettra de passer de 7 millions de passagers par an à 22 millions. Aujourd’hui, la majorité des avions ne peuvent stationner au contact du terminal, imposant une navette par bus pas toujours agréable quand la température monte à 45°C en plein été.

Notons que les bons rapports avec Air France permettent à Oman Air de proposer un préacheminement en avion à Roissy-CDG depuis les grandes villes françaises (Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Montpellier, Nice). TGVAir a été abandonné car la SNCF impose de payer le montant de 3 000 billets quel que soit le nombre de passagers transportés.

Thierry Vigoureux

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