Le président du réseau maintient l'attribution des bons-cadeaux aux vendeurs, mais de façon plus cadrée.
A la suite de la polémique sur les chèques-cadeaux distribués aux agents de voyages, qui risquent de dénaturer la politique des ventes du réseau, Laurent Abitbol, président de Selectour, tient à rassurer les adhérents.
"Les vendeurs continueront à percevoir ces chèques de la part des fournisseurs, mais ils passeront par la tête du réseau, pour éviter l'anarchie", précise Laurent Abitbol.
Concrètement, un fournisseur ne pourra plus verser directement un bon d'achat à un vendeur. Il devra obtenir l'accord du siège pour monter une opération, et les vendeurs seront assurés de gagner davantage, mais de façon plus cadrée. "La politique commerciale du réseau ne doit pas être polluée par cette pratique". Le risque est de voir un TO non référencé prendre des parts de marché, en incentivant les vendeurs de façon détournée.
Plafonné à 161 euros sans cotisations sociales
Bon à savoir tout de même : aux yeux de l'URSSAF, l'attribution de cadeaux et bons d'achat est plafonnée à 161 euros en 2016, correspondant à 5% du plafond mensuel de la Sécurité sociale.
Au-delà, les chèques-cadeaux sont assujettis aux cotisations sociales, sauf dans certains cas comme le mariage, la naissance, le départ à la retraite, etc.
Le groupe Marietton en sait quelque chose car il a du payer 15000 euros de redressement fiscal à ce sujet, comme l'a évoqué Laurent Abitbol en plénière, pendant le congrès qui s'est déroulé à Québec la semaine dernière.
Le thème des chèques-cadeaux fera partie de l'ordre du jour du prochain conseil d'administration du réseau, qui se tiendra demain et après-demain à Bordeaux.
Catalina Cueto