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Distribution

Congrès Selectour : les sujets qui fâchent entre distributeurs et fournisseurs


Publié le : 09.12.2016 I Dernière Mise à jour : 09.12.2016
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I Crédit photo La séance de questions/réponses entre distributeurs et fournisseurs, pendant le congrès de Selectour à Québec, mardi dernier. ©CC

Vente directe, chèque-cadeaux, numéros payants... Une séance plénière de questions-réponses entre distributeurs et fournisseurs a eu lieu durant le congrès qui s'est terminé mercredi à Québec.

Les sujets de discorde entre distributeurs et fournisseurs ne manquent pas et ont fait l'objet d'une séance questions/réponses en séance plénière, pendant le congrès de Selectour.

Outre les traditionnels litiges sur l'activité groupes, concurrencée par les TO qui traitent en direct, l'utilisation des numéros payants des services de réservation, ou le montant des frais d'abandon des locations de voiture, deux problématiques sont apparues nettement.

Tout d'abord, la pratique de certains tour-opérateurs de donner des chèques-cadeaux au personnel des agences, en fonction des ventes réalisées. "Nous allons interdire aux TO de donner ces chèques aux vendeurs, sur le modèle de Miles Attack, car cela nous pénalise au final, a constaté André Lucas, directeur de Celtea Voyages. Cela influe artificiellement sur nos ventes."

Aurélien Aufort (Aérosun Voyages) a critiqué également cette pratique : "Ce n'est pas aux fournisseurs de piloter nos ventes via des chèques-cadeaux". Gérard La Rocca, directeur d'Evao Voyages, a alerté les distributeurs sur le fait que ces chèques pouvaient être considérés comme des salaires déguisés.

Chèques-cadeaux passibles de redressement fiscal

Une mise en garde confirmée par Laurent Abitbol lui-même, président de Selectour, qui a reconnu avoir subi un redressement fiscal de 15 000 euros sur ce sujet. "C'est à nous de payer notre personnel, sinon, c'est illégal."

Les tour-opérateurs présents en tribune ont tenu à répondre. Pour Guillaume Linton, directeur commercial d'Asia, le problème ne se poserait pas si les réseaux pilotaient bien leurs ventes. Quant à Nicolas Delord, président de Thomas Cook, il a assuré demander au réseau avant de verser ces chèques, "pour ne pas créer de distorsion de concurrence".

Autre sujet de friction : la procédure à suivre auprès des tour-opérateurs en cas de litiges aériens. Selon Nicolas d'Hyèvres (agence Géovisions), les TO ne répondent pas aux réclamations des clients, en cas de retard, surbooking et autres annulations de vols.

Une situation que Nicolas Delord explique par le fait que les compagnies exigent désormais que les clients traitent en direct avec elles. "C'est un mur, on ne peut pas discuter, sauf avec quelques compagnies charters", a-t-il commenté. Bon à savoir.

Catalina Cueto

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