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L. Abitbol (Selectour) : "Je veux lancer une coopérative d'intégrés"


Publié le : 06.12.2016 I Dernière Mise à jour : 06.12.2016
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I Crédit photo Laurent Abitbol, le président de Selectour, pendant le congrès du réseau à Quebec hier. ©CC

En ouverture du 7e congrès du réseau, le président a marqué sa volonté de faire évoluer le groupement d'indépendants vers un modèle plus intégré.

C'est devant un parterre de 580 participants (adhérents, fournisseurs, partenaires québecois) que Laurent Abitbol a ouvert le 7e congrès de Selectour hier soir, à Québec, dans le cadre du Château Frontenac.

Il a rappelé les grandes lignes de ce qu'il a présenté le matin même à ses adhérents et quelques minutes auparavant à ses fournisseurs : "Je veux lancer une coopérative d'intégrés. Je ne sais pas comment le faire, mais on va le faire !"

"Je sais que les fournisseurs veulent plus de cadrage et de pilotage, et je sais aussi que les adhérents sont attachés à leur liberté. Mais moins de liberté veut dire aussi plus de marge", a-t-il résumé.

De fait, il estime que le cadre de la structure indépendante doit se rétrécir, et doit évoluer vers davantage d'intégration. D'après un adhérent patron de miniréseau, la coopérative est maintenue mais le statut de Selectour Entreprise, aujourd'hui une SAS, va être modifié.

Engagement du réseau

"Actuellement, le statut de la SAS permet une ouverture de capital et un pouvoir équivalent pour tous les adhérents. Demain, le capital peut être déplafonné et que se passe-t-il si un adhérent rachète 60% ? s'interroge-t-il. Sous des aspects intelligents, il y a une volonté de prise en main personnelle."

Selon lui, le réseau se trouve à un tournant : "Nous sommes un groupement très hétéroclite qui exige une remise en question. Quel espace existe-t-il entre la coopérative et la franchise ? Nous ne pouvons plus être aussi libres qu'avant car la liberté affaiblit économiquement le réseau".

Dans le même temps, Laurent Abitbol veut resserrer le référencement des fournisseurs d'ici deux ans, et n'en garder qu'une trentaine. Il envisagerait de demander un taux plus élevé de commission, plus linéaire. En contrepartie, le réseau s'engagerait sur des niveaux de ventes, quitte à rétrocéder des commissions si les paliers annuels n'étaient pas atteints.

Nécessité d'évoluer

Selon un administrateur, ce changement effraie les adhérents mono-points de vente qui craignent que ce modèle économique ne favorise que les miniréseaux, mais, rappelle-t-il, "beaucoup d'adhérents ne toucheraient rien sans le volume généré par les gros".

Captés à la volée dans les coulisses du congrès, les commentaires des patrons d'agences sont mitigés. Certains semblent conscients de la nécessité d'évoluer, face à la consolidation des TO, notamment la constitution des groupes TUI/Transat face à Thomas Cook. D'autres se montrent circonspects et attendent le vote en AG en juin prochain. "Si l'orientation ne me plaît pas, je partirai", résume une directrice d'agence.

Catalina Cueto

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