Le spécialiste des voyages en ex-URSS est un pilier essentiel de la stratégie de Salaün. La Russie et les pays d'Asie centrale représentent un potentiel de croissance important.
C’est à l’hôtel Banke, ancienne banque transformée en établissement 5* en 2009, que Michel Salaün et Olga Trineeva ont fait un point hier soir sur l’activité de Pouchkine Tours, la marque de Salaün Holidays. Malgré un climat incertain dans le secteur, le PDG du TO breton envisage sereinement l’avenir. "Le chiffre d’affaires du groupe est de 225 millions d’euros pour environ 180 000 pax en 2016", détaille Michel Salaün.
Une croissance notamment tirée par les bonnes performances de Pouchkine Tours, spécialiste de la Russie et des pays nés de l’éclatement de l’URSS. En 2015, la filiale de Salaün a réalisé un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros, avec un panier moyen de 1 900€. "La Russie se développe beaucoup, pas seulement sur le marché français : il faut y être tout en se positionnant sur d’autres destinations, plus confidentielles, pour préparer l’avenir."
Une brochure 2017 étoffée sur l'Europe et l'Asie centrale
Ce positionnement sur l'Asie centrale va être renforcé en 2017, même si Pouchkine Tours vend déjà d'autres produits que la Russie, souligne sa directrice, Olga Trineeva. Au programme : un combiné Kiev-Minsk-Moscou à partir de 2 075€ TTC, un circuit inédit pour célébrer le 100e anniversaire de la Révolution russe, intitulé "Sur les traces de la Révolution d’octobre" (à partir de 1 890€), un combiné Arménie-Géorgie (dès 2 295€), un grand tour de l’Asie centrale au Kazakhstan, au Kirghizstan, en Ouzbékistan et au Turkménistan (à partir de 3 440€) ou encore une escapade à Bucarest dès 429€.
La brochure 2017 de Pouchkine Tours sera disponible en agences début décembre. Et si le pays des tsars reste la destination phare de Pouchkine, avec 8 000 pax et une hausse de 72% du chiffre d’affaires cette année, des destinations plus confidentielles se développent comme la Roumanie (1 600 pax), l’Ouzbékistan (300 pax), les pays Baltes et la Biélorussie. De quoi rendre le groupe Salaün optimiste.
Manon Gayet