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Transport

aérien - Financement de CDG Express : pas de taxe avant 2024


Publié le : 14.11.2016 I Dernière Mise à jour : 14.11.2016
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Au Sénat, le gouvernement a repoussé l’échéance de la perception de la taxe qui doit participer au financement de la voie ferrée reliant Paris à l’aéroport nord-francilien.

Rarement une telle unanimité ne s’était manifestée pour s’opposer à la création d’une nouvelle taxe franco-française sur le transport aérien. Environ un euro devait être perçu sur chaque billet d’avion au départ de Roissy-CDG dès 2017 pour amorcer le financement du CDG Express.

La compagnie Air France, la Fédération nationale de l’aviation marchande, le syndicat patronal SCARA, les organisations professionnelles des navigants, le BAR France..., tous les acteurs de l'aérien et du tourisme ont critiqué la taxe CDG Express. 

Elle est finalement repoussée à 2024, année de la mise en service prévue de la liaison ferroviaire qui correspond à celle d’éventuels jeux Olympiques à Paris, a annoncé le ministre des Transports lors de l’examen du projet de loi au Sénat.

Un avertissement de la Haute Cour avait été lancé auparavant. En effet, à l'initiative de son rapporteur spécial, Vincent Capo-Canellas (maire du Bourget), la commission des finances du Sénat avait rejeté le budget de l'aviation civile, regrettant l'absence de stratégie du gouvernement.

Le coût du projet atteint 1,7 milliard d'euros

L’objet est de mettre fin à un réflexe politique consistant à taxer le passager aérien quand il faut trouver un financement quel qu’il soit. "Ces sept ans de répit sont une bonne nouvelle", se félicite Jean-Pierre Sauvage, président du BAR France, aujourd’hui lors du déjeuner réunissant les compagnies aériennes étrangères opérant à Paris. "Nous avons donc le temps de penser à un autre mode de financement en rappelant que nous restons opposés à une taxe frappant tous les passagers. Nous acceptons, en revanche, une redevance pour service rendu."

Le gouvernement fera connaître dans les prochains jours le mode de financement alternatif qui viendra se substituer à la taxe initialement prévue pour la période entre 2017 et 2023. Ces dispositions seront intégrées dans le projet de loi de finances rectificative.

Parmi les solutions avancées pour boucler le financement du projet dont le coût atteint 1,7 milliard d'euros, un recours à la Caisse des dépôts pourrait être envisagé ainsi qu’un complément d’apports de SNCF Réseau et d’ADP.

Thierry Vigoureux

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