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Transport

Andreas Bergmann (Lyria) : "Paris reste une destination incontournable."


Publié le : 07.11.2016 I Dernière Mise à jour : 07.11.2016
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I Crédit photo Andreas Bergmann, le directeur général de Lyria ©DR

Le DG de Lyria fait le point avec Tour Hebdo sur l’activité de l'opérateur ferroviaire franco-suisse en 2016 et ses projets de développement pour 2017 et à long terme.

Lyria qui a transporté 5,5 millions de passagers en 2015 entre la France et la Suisse n’échappe pas à la baisse de fréquentation depuis les attentats qui ont frappé la France. Une chute qui a touché d’abord le segment loisir, notamment auprès des Suisses et des marchés touristiques lointains, asiatiques en priorité.

Pour relancer l’activité loisir, Lyria a d’abord reconnu l’ensemble des cartes commerciales de la SNCF : abonnement Fréquence, carte Senior+ et carte Jeune. Depuis un mois, ce dernier public bénéficie également de la nouvelle offre Hi-Five à partir de 30€ l’aller simple pour des groupes de 3 à 5 jeunes de moins de 26 ans. 

"Le rebond des ventes sur le marché français a été plus rapide, note Andreas Bergmann, le directeur général de Lyria. Nous n’avons pas de doute sur une reprise durable des trafics, car Paris reste une destination incontournable, à la fois pôle culturel, touristique et économique de premier plan en Europe. D’ailleurs, le trafic affaires s’est maintenu, car Lyria relie les centres économiques de nos deux pays avec ses sièges sociaux, centres de recherches, sociétés d’ingénierie et start-up. »

Pas de liaison Genève-Paris en moins de 3 heures à l’horizon

Les voyageurs d’affaires sont notamment séduits par le TGV Paris-Genève du matin (9h15) qui permet une liaison sans arrêt de centre à centre en 2h58. La mise en place de dessertes en moins de 3 heures dans l’autre sens reste toutefois hypothétique. "Le meilleur temps est de 3h03, mais il nous sera difficile de faire mieux pour l’instant car les régions souhaitent conserver leurs arrêts", confie Andreas Bergmann.

Ce temps de parcours reste toutefois bien meilleur que la voiture, (6 heures), l’autocar (8 heures) voire l’avion, le TGV offrant "un voyage sans couture pour travailler, se reposer, se restaurer au bar", souligne-t-il. D’autant que le voyageur en Lyria Première bénéficie d’un plateau repas, de journaux gratuits, de la commande d’un taxi à l’arrivée…

Sans oublier désormais à Paris l’accès au lounge Grand Voyageurs situé dans le hall 2 de la gare de Lyon (qui remplaçe ainsi le Lyria Corner). Lyria travaille en revanche sur une solution alternative pour ses salons à Genève et Zurich, que les CFF, les chemins de fer suisses, ont décidé de fermer fin 2016 en raison d’une fréquentation insuffisante.

Le wifi à bord prévu d’ici 4 ans

Pour le wifi à bord, les passagers devront toutefois encore patienter 4 ans et la mise en service d’une nouvelle génération de TGV qui doit réunir le meilleur de la technologie actuelle et future. "Ce projet de 500 M€ qui sera dévoilé au 1er trimestre 2017 repose sur une prévision des évolutions de trafic et des comportements à l’horizon 2025. Il montre la volonté de nos actionnaires, la SNCF et les CFF, d’investir dans cette filiale qui possède un réel potentiel de développement et notamment sur les clientèles situées à 4 heures de destination comme Zurich", ajoute-t-il.

En attendant, Lyria entend fidéliser ses voyageurs et augmenter ses volumes en tenant sa promesse client et en achevant une standardisation du service à bord. La compagnie va d’abord revoir sa restauration et le nettoyage embarqué au travers d’un appel d’offre. D’ici la rentrée 2017, la flexibilité sera ensuite renforcée avec la possibilité de changer son billet électronique sur l’application mobile du transporteur.

Grâce à un nouvel outil technologique, Lyria va également personnaliser la relation entre le client et le contrôleur qui aura accès à son profil, son dossier voyage et ses consommations. "Cela permettra au contrôleur de réagir in situ en cas de souci", explique le dirigeant. La ponctualité des TGV est elle déjà au top, avec une moyenne de 93% depuis le début de l’année 2016.

Enfin, la question de la sécurité n’est pas oubliée avec un renforcement de la formation des contrôleurs et la présence de personnels de sécurité à bord des TGV. Les contrôles seront en outre renforcés avec l’installation de portiques en bout de quai du hall 2 de la gare de Lyon au 1er semestre et du hall 1 au 2e semestre.

"Contrairement à Eurostar, Lyria a fait le choix de garder un système ouvert, car il ne faut pas oublier qu’un tiers de notre trafic est interrégional", conclut Andreas Bergmann, qui estime que "cette amélioration du service sera un avantage compétitif par rapport aux autres modes de transport".

S.J.

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