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Transport

aérien - Disparition du MH370 : un crash probablement dû au manque de carburant


Publié le : 02.11.2016 I Dernière Mise à jour : 02.11.2016
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I Crédit photo Depuis deux ans, 110 000 km2 ont été ratissés dans l'océan Indien. ©Australian Transport Safety Bureau

L’examen des débris retrouvés ici et là dans l’océan Indien plaide, selon les enquêteurs, pour une manœuvre non contrôlée.

Malgré le très mauvais état des débris retrouvés, ceux-ci montrent que les volets du Boeing 777 n'étaient pas sortis dans une configuration d'atterrissage lorsque le vol MH370 a disparu, affirme l'Autorité australienne des transports dans un rapport qui vient de paraître deux ans après la disparation le 3 mars 2014 du vol Malaysia Airlines Kuala Lumpur-Pékin avec 239 personnes à bord.

Avec l’analyse du volet extérieur droit qui n’était pas déployé pour un atterrissage/amerrissage, le BEA australien déduit que l’appareil n’était pas piloté et écarte donc les thèses de l'acte terroriste comme du suicide d'un pilote. Il penche plutôt pour un manque de carburant, qui aurait entraîné le décrochage et la chute brutale de l'appareil.

"On ne peut jamais être sûr à 100%, mais c'est le scénario le plus plausible", affirme Greg Hood du Bureau australien de sécurité des transports. Cette conclusion est corroborée par les dernières communications satellitaires de l'avion (les pings) qui "correspondent au fait que l'appareil descendait à une vitesse très élevée" avant de disparaître.

Les recherches doivent s'achever début 2017

Entre dix et vingt débris du Boeing ont été retrouvés le long des côtes africaines, ce qui pourrait inciter les experts à reconsidérer leurs zones de recherches et à les resituer au nord du 34e parallèle. L'Australie a déjà dépensé plus de 100 millions de dollars dans ces recherches, nettement plus que ses partenaires chinois et malaisien, et pourrait réviser sa copie.

Lors des recherches de l’Airbus A330 d’Air France Rio-Paris, le BEA français avait revu sa localisation de l’épave après une mauvaise appréciation des courants marins. Le gouvernement de Canberra pourrait rallonger son investissement d’une trentaine de millions de dollars, selon la télévision ABC.

Depuis deux ans, 110 000 kilomètres carrés ont été ratissés dans l'océan Indien, à environ 1 800 km à l'ouest de Perth, principal port du sud-ouest australien. Restent encore 10 000 kilomètres carrés à explorer. La mission doit, en principe, prendre fin en janvier, voire en février, selon les conditions météo de l’été austral.

Thierry Vigoureux

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