La compagnie asiatique souhaite parcourir la moitié du globe d’un coup d’aile avec l’A350.
Comment identifier le 10 000e appareil qui sort de la dizaine de chaines d’assemblage d’Airbus en Chine, aux États-Unis, à Hambourg et à Toulouse ? Difficile, à moins que le service marketing ne donne un coup de pouce pour suggérer un client historique de l’avionneur.
Singapore Airlines (SIA) est fidèle et a, en effet, reçu son premier A300 dès janvier 1981. La compagnie asiatique n’a cessé de commander des Airbus depuis, opérant tous les modèles de la gamme. SIA a aussi été la première compagnie à mettre en service l’A380, en octobre 2007 entre Singapour et Sydney.
Une liaison directe entre Singapour et New York
Avec l’A350-900 reçu aujourd’hui, Singapore Airlines s’inscrit toujours dans l’histoire d’Airbus. L’A350 (67 commandes, premier client) qui remplacera des Boeing 777-200 vieillissants, va aussi permettre de longs vols transpacifiques sans escale comme Singapour-San Francisco où sera affecté le dernier livré. Les cinq A350 déjà reçus opèrent à Amsterdam, Düsseldorf et Johannesburg.
Mais SIA veut aller encore plus loin et a demandé à Airbus une version ULR (ultra long range) de l’A350, capable de voler jusqu’à 19 heures pour rallier Singapour à New York sans escale dès 2018.
Quarante ans ont été nécessaires à l’avionneur européen pour produire dix mille avions. Airbus, au vu de son carnet de commandes, donne rendez-vous dans seulement dix ans pour le vingt millième.
T.V.