La destination caribéenne cherche à diversifier son offre pour remplir son contrat de dix millions de touristes annuels.
Une bonne nouvelle, l’île a bien résisté au passage de l’ouragan Matthew, même si on déplore trois morts, des pêcheurs qui ont péri en mer ou emportés par une rivière. Le relief montagneux de l’île (3 000 mètres) explique en partie pourquoi la partie Haïti à l’ouest a été ravagée alors que toujours sur Hispaniola, 300 à 500 km plus à l’est, le territoire de la République dominicaine n’a supporté que des pluies violentes et des inondations. Le trafic aérien avec la France n’a pas été perturbé.
Une soixantaine de voyagistes, d’agences de voyages, de réceptifs assistaient hier au déjeuner "rep domien" du Cotal, ce think thank de l’Amérique latine. Les plages, mais aussi le patrimoine, c’est l’angle que souhaite valoriser les promoteurs de la destination qui avaient invité l’ambassadeur de la République dominicaine auprès de l’Unesco.
L’agence onusienne de la culture a en effet classé la ville de Saint-Domingue au patrimoine de l’humanité. La thématique tourne autour de la vie coloniale avec la route des usines sucrières, celle des sites colombiens. Les origines indiennes, africaines et espagnoles de la population donne l’occasion de découvrir une route des religions où le catholicisme se mélange à d’autres croyances indigènes.
L’Unesco a aussi signé avec la Rep Dom une convention de patrimoine immatériel où sont valorisées musique, danse mais aussi cuisine locales.
Thierry Vigoureux