Après l’agression de la star de téléréalité américaine à Paris, le GNI-Synhorcat assure que l’hôtellerie est le plus sûr moyen de séjourner en France.
Dans un communiqué, Didier Chenet, président du GNI-Synhorcat, la première organisation professionnelle de l’hôtellerie de luxe et de l’hôtellerie indépendante, réagit à la suite de l’agression avec vol de Kim Kardashian qui s’est déroulée dans la nuit de dimanche à lundi alors que la star américaine était logée à l'hôtel de Pourtalès. Aussi appelé No Address, cet hôtel particulier propose à la location neuf appartements de luxe rue Tronchet à Paris.
"Cette affaire est malheureusement la triste illustration des dangers que dénonce le GNI-Synhorcat depuis des mois. Qu’elles soient de luxe ou non, ces résidences touristiques n’offrent aucune garantie en matière de sécurité pour leurs occupants et peuvent également abriter des activités illégales en toute discrétion", estime Didier Chenet.
L'image de Paris ternie une nouvelle fois
Il poursuit : "Boudée au profit de ces nouveaux modes d’hébergement, l’hôtellerie est pourtant à ce jour le plus sûr moyen de séjourner dans notre pays. En effet, la question de la sécurité est cruciale dans nos hôtels et, rappelons-le, s’il en était besoin, l’hôtelier est responsable des biens et des personnes dans son établissement. Aussi, il met tout en œuvre pour offrir sécurité et tranquillité à ses clients".
Le président du GNI-Synhorcat regrette que cette affaire ternisse une nouvelle fois l’image de Paris. En effet, cette agression ultra-médiatisée est un nouveau coup dur pour l'image de la capitale, où la fréquentation touristique est déjà fortement affectée par les attentats. "On en rajoute une couche, notamment dans le segment du luxe !" s'exclame Mark Watkins, président du cabinet spécialisé dans le tourisme Coach Omnium, interrogé par l'AFP. "Paris et la France n'avaient pas besoin de cela, et je pense que cette affaire, très violente, va toucher à la fois la clientèle très haut de gamme mais aussi le tourisme en général", craint-il.
F.B.