L’arrivée de l’A350 à Roissy-CDG, le retour à Nice et le contexte géopolitique donnent des sièges en plus au marché français.
Une des trois fréquences entre Paris et Doha, celle du soir, va bientôt être assurée en Airbus A350. "Je préfère l'annoncer dans le courant de l’hiver", tempère Eric Didier, directeur France et Benelux de Qatar Airways, même si le vol est en machine à compter du 16 décembre.
Les retards d’Airbus en A350 comme en A320, dus aux sièges Zodiac ou aux moteurs Pratt & Whitney, bouleversent les plannings des compagnies aériennes, qui doivent souvent retarder des ouvertures de ligne ou des montées en fréquence.
Auckland, Sydney et la Namibie desservies via Doha
"Avec l’A350 à 36 sièges affaires et 247 sièges éco, nous augmentons notre offre sur ce vol de 30% par rapport à la capacité de l’A330", souligne le directeur régional, qui annonce également la réouverture de Nice-Doha avec cinq fréquences hebdomadaires l’été prochain. La date précise dépendra aussi des disponibilités des avions mais le vol pourrait apparaître dans les GDS à la fin de l’année.
Autre facteur, espérons temporaire, la défection de la clientèle chinoise et japonaise à la suite des attentats en France a donné plus de capacités en sièges aux passagers français. Celle-ci a été facilement remplie avec l’ouverture de nouvelles destinations en correspondance à Doha dont Sydney, la Namibie très prisée par les tour-opérateurs de trek et d’aventure.
Enfin, Doha-Auckland sera le plus long vol au monde avec près de 19 heures, en B777.
Thierry Vigoureux