Aucune information sur la future organisation n'a été dévoilée aux élus et aux salariés mercredi lors des CE extraordinaires organisés dans les deux entreprises.
Un CE extraordinaire s’est tenu mercredi matin chez Transat France et TUI France, d’une durée d’une dizaine de minutes chez le premier et de 1h30 chez le second, selon une source proche du dossier, sans apporter d’éclaircissement sur l'organisation du futur groupe. Les élus et les salariés vont devoir encore patienter jusqu’à l’avis de la Commission européenne, qui devrait être rendu le 21 octobre prochain.
Une part de marché de 21% du tour-operating en France
L’un des rares documents présentés mercredi portait sur la mission de la Commission en matière de concurrence, qui a pour préoccupation que le consommateur ne soit pas lésé dans cette opération de concentration, le nouvel ensemble devant peser 21% du tour-operating hexagonal.
L’expert mandaté par le CE de TUI France devrait lui rendre sa copie sur l’impact de la fusion une semaine après l’avis européen avec un prochain CE extraordinaire programmé le 29 octobre ou le 2 novembre.
"Les élus sont prêts. Les choses devraient s’accélérer dès le feu vert obtenu de Bruxelles. Je suis certain que la direction de TUI sait ce qu’elle compte faire de Transat France et quelle organisation sera mise en place", estime Lazare Razkallah, le secrétaire du CE de TUI France.
S.J.