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Destination

Grèce : la ministre du Tourisme décrypte le succès de la destination


Publié le : 23.09.2016 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo La ministre grecque du Tourisme, Elena Kountoura, mardi sur l'IFTM Top Resa. ©Didier Forray

Le tourisme grec a parfaitement résisté à la conjoncture. Mieux, selon la ministre du Tourisme, Elena Kountoura, la destination enchaîne les records.

Tour Hebdo : Comment s’est comportée la destination l’an dernier et comment se dessine 2016 ?

Elena Kountoura : En 2015, la Grèce a battu son record en terme de fréquentation avec 26 millions de visiteurs. Tout cela dans un contexte compliqué, marqué par les menaces du Grexit, les élections et les référendums. En 2016, nous avons dû faire face à l’afflux de réfugiés, au Brexit, aux tensions au Moyen-Orient et en Turquie. Malgré cela, nous attendons un nouveau record cette année. Nous avons d’ores et déjà enregistré 6% de visiteurs en plus par rapport à 2015 et nous devrions terminer l’année aux alentours de 27,5 millions de visiteurs internationaux.

T.H. : Comment s’est comporté le marché français ?

E.K. : Le nombre de visiteurs français était en hausse de 4% en 2015 par rapport à 2014, atteignant 1,5 million de visiteurs. Pour 2016, la croissance s’élève à 8,4% et nous tablons sur 1,6 million de visiteurs français.

T.H. : Le tourisme grec n’a donc pas souffert des images des migrants arrivant sur les plages de Kos ?

E.K. : Nous avons pu montrer que toute la mauvaise publicité autour des migrants était exagérée. En réalité, les centres d’accueil se trouvent loin des zones touristiques. Pour combattre les craintes, nous avons organisé cette année 153 voyages d’étude avec des TO, des journalistes et des blogueur. Au total, nous avons invité près de 1 700 personnes, alors que, les années précédentes, nous organisons entre 70 et 80 voyages d’étude.

T.H. : Vous avez été nommée ministre du Tourisme en janvier 2015. Quels sont vos principaux axes de travail ?

E.K. : Dès mon arrivée, nous avons mis en place une nouvelle stratégie jusqu’en 2018 afin de relancer le tourisme. Nous souhaitons d’abord étendre la saison et cela est en place : les hôtels ont ouvert d’avril à novembre alors que, d’habitude, ils ouvraient de mai à septembre. Nous travaillons également à la mise en place de nouveaux vols directs, réguliers et charters, et nous mettons en avant de nouvelles destinations à l’intérieur de la Grèce, comme Kalamata ou Samos. Enfin, nous ciblons de nouveaux marchés, en particulier la Chine et la Corée du Sud. Nous voulons aussi renforcer les arrivées en provenance de Russie et d’Amérique du Nord.

T.H. : Quels sont vos moyens pour promouvoir la destination ?

E.K. : Nous disposons d’un budget très limité qui s’élève à 10 millions d’euros pour le monde entier. Nous consacrons 40% de cette enveloppe à la France, au Royaume-Uni et à l’Allemagne mais cela reste très faible par rapport aux budgets d’autres destinations. Le Premier ministre vient toutefois d’annoncer que notre budget de promotion serait porté à 20 millions d’euros l’an prochain.

Propos recueillis par Didier Forray

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