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Transport

aérien - Comment Corsair adapte sa stratégie face à la concurrence


Publié le : 22.09.2016 I Dernière Mise à jour : 22.09.2016
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Douze fauteuils lie-flat vont équiper la classe business des B747 et des A330 de la compagnie. ©Corsair I Crédit photo

La compagnie du groupe TUI lance une classe affaires et étudie la création d'une low cost.

Par le haut et par le bas, ce sont les nouvelles conditions de survie qui se profilent pour Corsair. Comme l’avait révélé Tour Hebdo, la compagnie du groupe TUI profite de la grande visite technique de ses trois Boeing B747 cet hiver pour réviser la configuration des cabines et introduire une classe affaires.

Douze fauteuils lie-flat vont équiper cette business au pont supérieur des B747 et sont prévus aussi à l’avant des A330. Le produit sera en machine dès le 1er février pour un premier vol vers La Réunion le 1er juillet. Présenté à IFTM Top Resa, le fauteuil n’est ni plus ni moins celui qui équipe les A380 et les B777 d’Air France, du moins ceux qui n’ont pas reçu la nouvelle cabine Best (qui ne concerne pas les Antilles et La Réunion mais l’Afrique).

Des améliorations sont aussi prévues pour le service. Notons qu’une nouvelle carte de fidélisation adaptée à cette classe apparaît, la Club Platinium. Cette classe avant correspond à une volonté de mettre Corsair au niveau d’une compagnie régulière standard et d’en avoir les atours pour un éventuel acheteur.

Le temps presse

En même temps, Corsair pour survivre doit aussi se poser la question du low cost au moment où Norwegian annonce cette offre sur les Antilles et French Blue vers La Réunion et Maurice, deux groupes de destinations majeures de son réseau représentant les deux tiers de son chiffre d’affaires. "Nous allons travailler sur la faisabilité de lancer une activité low cost long-courrier. Il faut regarder la vérité en face. Sur la durée, Corsair ne pourra pas résister à des concurrents qui disposent d'un tel avantage en termes de coûts", a indiqué Pascal de Izaguirre, Pdg de Corsair, à La Tribune.

"Si jusqu'ici les rares tentatives de low cost long-courrier ont échoué, le modèle semble aujourd'hui s'implanter sérieusement. French Blue est une menace directe." Pour Corsair, le temps presse avec l’arrivée de French Blue à La Réunion l’an prochain en Airbus A350. Norwegian, aux délais logistiques très courts, pourrait aussi arriver pour l’été 2017 aux Antilles.

Pour la direction de Corsair, restent deux obstacles à lever. Il faut d’abord convaincre l’actionnaire, le groupe TUI, qui n’a pas voulu recapitaliser la compagnie pour renouveler la flotte, conservant les B747, une option viable seulement si le carburant reste peu coûteux. Ensuite, il faudra convaincre les syndicats de navigants de Corsair de faire du low cost. On sait qu’ils ont fait échouer la tentative récente de reprise par Air Caraïbes, plus productive. A moins qu’une troisième solution vienne d’Allemagne ou de Grande-Bretagne (si le Brexit le permet), les pays piliers de TUI, avec l’importation en France d’une compagnie aérienne low cost, opérant comme le fait Norwegian au départ de Roissy-CDG.

Thierry Vigoureux

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